-
Black Out
Auteur : Brian Selznick Traducteur : Danièle Laruelle Editeur : Bayard jeunesse Mars 2012 - 16.90 Euros Roman à partir de 11 ans ISBN : 9782747039161 Thèmes : Fantastique, Identité, Aventure, Surdité, New-York Voici un nouveau roman du désormais célèbre Brian Selznick. Il est celui qui a écrit L’invention d’Hugo Cabret , à l’origine du film de Martin Scorcese paru en décembre 2011 : "Hugo Cabret".Dans ce nouveau roman , tout se passe aux États-Unis mais à deux époques différentes.
Nous faisons tout d’abord connaissance avec Ben, nous sommes en 1977.
L’enfant vit chez ses cousins depuis la mort de sa mère survenue quelques semaines plus tôt. Il ne connaît pas son père, est né sourd d’une oreille et fait souvent un terrible cauchemar où il est poursuivi par des loups. Ben découvre un jour dans la maison qu’il habitait « le Cabinet des Curiosités » et part presque immédiatement à New-York. Il est persuadé du fait que le livre a appartenu à son père. Peut-être pourrait-il le retrouver ?
Rose vit en 1927 et est obnubilée par une actrice, Lillian Mayhew. Rose conserve tout ce qu’elle peut trouver sur l’actrice dans un cahier. Qui est cette dernière ? Dans le dernier article trouvé, Rose apprend que l’actrice joue dans un théâtre à New-York qu’elle va se mettre en tête d’atteindre.
Les 2 enfants ne se connaissent pas mais ils sont tous deux à la recherche d’un être cher à New-York. 50 ans les séparent mais leurs histoires vont se rejoindre…"Black Out" est une passionnante histoire où se mêlent quête identitaire et aventures, secrets de famille et histoire de New-York.
Avec "L’invention d’Hugo Cabret", Brian Selznick avait surpris par la succession du texte et des images. Dans "Black Out", l’histoire de Ben est en mots et celle de Rose est en images –et cela a un sens avec les particularités physiques des 2 enfants.Ainsi, Brian Selznick donne encore à voir une parfaite maîtrise de ce type de narration qui gagne de plus en plus la littérature jeunesse : le roman graphique.
J’ai adoré suivre ces deux histoires qui se rejoignent, et j’ai adoré découvrir New York, ses musées et ses personnages… un livre qui se lit très vite, et que je recommande à tous , petits et grands!
votre commentaire -
Depuis juin, la rumeur court : avec Les Lisières, son dixième roman, Olivier Adam aurait de belles chances de toucher le Graal et de mettre fin ainsi à une série de déconvenues. Présent, en 2005, sur 13 listes de prix avec Falaises, il finissait bredouille. Favori du Goncourt 2007 pour A l'abri de rien, il s'inclinait, au 14e round, devant Gilles Leroy.4ème de couverture :Entre son ex-femme dont il est toujours amoureux, ses enfants qui lui manquent, son frère qui le somme de partir s'occuper, «pour une fois», de ses parents, son père ouvrier qui s'apprête à voter FN et le tsunami qui ravage le Japon où il a vécu les meilleurs moments de sa vie, tout semble pousser Paul Steiner aux lisières de sa propre existence.De retour dans la banlieue de son enfance, il doit se confronter au monde qui l'a fondé et qu'il a fui.En quelques semaines et autant de rencontres, il va se livrer à un véritable état des lieux personnel, social et culturel?Dans ce roman ample et percutant, Olivier Adam embrasse dans un même souffle le destin d'un homme et le portrait d'une certaine France, à la périphérie d'elle-même.A propos de l’auteur :Olivier Adam est né en 1974. Il est l’auteur de nombreux livres dont Je vais bien, ne t’en fais pas (Le Dilettante, 2000) et, aux éditions de L’Olivier, Passer l’hiver (Goncourt de la nouvelle 2004), Falaises, À l’abri de rien (prix France Télévisions 2007 et prix Jean-Amila-Meckert 2008), Des Vents contraires (Prix RTL/Lire 2009), Le Cœur régulier.
Je vais très vite me précipiter chez mon libraire et acquérir ce roman.
Je n'ai jamais été déçue par ses ouvrages.
Olivier Adam campe toujours des personnages dépressifs, torturés, mal dans leur vie, et dans la vie ; mais il le fait avec beaucoup de sensibilité, d’intelligence, et de réalisme.
votre commentaire -
Pour faire le portrait d'un oiseau
Peindre d'abord une cage
avec une porte ouverte
peindre ensuite
quelque chose de joli
quelque chose de simple
quelque chose de beau
quelque chose d'utile
pour l'oiseauPlacer ensuite la toile contre un arbre
dans un jardin
dans un bois
ou dans une forêt
se cacher derrière l'arbre
sans rien dire
sans bouger...Parfois l'oiseau arrive vite
mais il peut aussi bien mettre de longues années
avant de se déciderNe pas se décourager
attendre
attendre s'il le faut pendant des années
la vitesse ou la lenteur de l'arrivée
de l'oiseau n'ayant aucun rapport
avec la réussite du tableauQuand l'oiseau arrive
s'il arrive
observer le plus profond silence
attendre que l'oiseau entre dans la cage
et quand il est entré
fermer doucement la porte avec le pinceau
puis
effacer un à un les barreaux
et ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l'oiseau
faire ensuite le portrait de l'arbre
en choisissant la plus belle de ses branches
pour l'oiseau
peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
la poussière du soleil
et le bruit des bêtes de l'herbe dans la chaleur de l'été
et puis attendre que l'oiseau se décide à chanterSi l'oiseau ne chante pas
c'est mauvais signe
mais s'il chante c'est bon signe
signe que vous pouvez signer
alors vous arrachez tout doucement
une des plumes de l'oiseau
et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.Jacques PREVERT
"Comment un oiseau, né pour la joie, peut-il rester enfermé dans une cage et chanter ?"
William Blake
votre commentaire -
Me revoilà!
Merci à tous ceux qui sont venus jeter un coup d'oeil à mon blog.
Durant ma petite semaine de congés, j'ai beaucoup bouquiné et je vous présente un livre pour lequel j'ai eu un vrai coup de coeur:
Ce livre a constitué pour Bernard SIMONAY un véritable défi à relever , car il s'agit d'une histoire vraie.Il ya une vingtaire d'années, Bernard SIMONAY a fait la connaissance d'Hélène, une Allemande née en 1912 à Hambourg, dans le milieu de la grande bourgeoisie. Elle lui raconta sa vie.A vingt ans,elle avait épousé un juif allemand dont elle était très amoureuse.En 1938, la montée du nazisme l'avait amenée à fuir l'Allemagne hitlérienne pour sauver un mari pourtant volage.Elle avait ainsi vécu des situations étonnantes et dramatiques.Enfermée dans l'un des camps d'internement français, elle n'a dû la vie qu'à l'amour extraordinaire que lui portait celui qui devint son second mari.Hélène a toujours voulu que Bernard SIMONAY raconte cette histoire.Elle a quitté ce monde en 2002.J'ai dévoré ce livre en une journée!J'espère qu'il vous plaira autant qu'à moi.
votre commentaire -
Quinquagénaire exubérante et loufoque, Maud Ritter est une vraie tornade et secoue la torpeur du petit bourg angevin où elle habite. Flanquée d'un mari prof de fac médiéviste, Hubertus, toujours plongé dans ses bouquins et d'un fils, Bruno, un ado fatigué des excentricités de sa mère, elle travaille dans une auto-école mais n'a qu'une véritable passion, son jardin.Un jardin extraordinaire avec ses glycines, ses pois de senteurs, ses pavots, ses miroirs déformants et sa dalle chantante, remède souverain contre la morosité de la vie. Mais la rencontre dans un train avec un bel architecte, Fox, réveille en elle les feux éteints de la séduction. Moulée dans ses robes à fleurs géantes, elle s'interroge : a-t-elle encore l'âge de ses fantasmes ?La plume ciselée, gracieuse, de Sophie Bassignac fait à nouveau merveille. Certes, l'intrigue s'avère un peu chiche, mais on ne résiste pas à la façon qu'à cette romancière, décidément très douée, de percer au plus profond le désarroi de ses personnages et la mesquinerie des moeurs de province. Voilà un livre (presque) extraordinaire!"Maud portait une robe moulante imprimée d'un rosier grimpant et agrémenté au-dessus du sein gauche d'une énorme fleur bleue en tissu moiré qui imitait bien la pivoine".Ennui, vieillissement, usure du temps et des sentiments sont quelques uns des thèmes qu'explore Sophie Bassignac, avec grâce et un sens redoutable de la formule, dans ce roman d'amour vivifiant à plus d'un titre.
Le Monde - Christine Rousseau
votre commentaire -
Jocelyne, dite Jo, rêvait d’être styliste à Paris. Elle est mercière à Arras. Elle aime les jolies silhouettes mais n’a pas tout à fait la taille mannequin. Elle aime les livres et écrit un blog de dentellières.
Sa mère lui manque et toutes les six minutes son père, malade, oublie sa vie. Elle attendait le prince charmant et c’est Jocelyn, dit Jo, qui s’est présenté. Ils ont eu deux enfants, perdu un ange, et ce deuil a déréglé les choses entre eux.
Jo (le mari) est devenu cruel et Jo (l’épouse) a courbé l’échine. Elle est restée. Son amour et sa patience ont eu raison de la méchanceté.
Jusqu’au jour où, grâce aux voisines, les jolies jumelles de Coiff’Esthétique, 18.547.301€ lui tombent dessus.
Ce jour-là, elle gagne beaucoup. Peut-être.
"Faites dépendre de vous-même, le regard que vous avez sur vous".
votre commentaire -
(hier, le temps était orageux...)et sa magnifique exposition 1917
Cette nouvelle exposition est présentée du 26 mai au 24 septembre 2012 dans la grande nef et dans la galerie 1 du Centre Pompidou-Metz.
Elle a pour thème la création artistique lors de la 1ere guerre mondiale.
Plus de 700 oeuvres seront exposées à cette occasion.
Vous y découvrirez celles d’artistes soldats notamment
mais aussi des chefs d’oeuvres de l’art moderne avec des artistes célèbres et reconnus (Chagall, Monet, Modigliani, par exemple).
La pièce principale de cette exposition est l’oeuvre monumentale de Pablo Picasso : le rideau de scène créé spécialement à la demande de Serge de Diaghilev, directeur des Ballets russes, pour le ballet Parade en 1917.
Elle n’a pas été montrée en France depuis plus de 20 ans.
En dehors de ces deux espaces d’exposition, vous pourrez voir un ensemble de matériels militaires exposés dans le Forum.
Un hommage aux soldats de la 1ere Guerre Mondiale.
Autres Oeuvres
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires