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Madame Ming aime parler de ses dix enfants vivant dans divers lieux de l’immense Chine.
Fabule-t-elle, au pays de l’enfant unique ? A-t-elle contourné la loi ?
Aurait-elle sombré dans une folie douce ? Et si cette progéniture n’était pas imaginaire ?
L’incroyable secret de Madame Ming rejoint celui de la Chine d’hier et d’aujourd’hui, éclairé par la sagesse immémoriale de Confucius.
Dans la veine d’Oscar et la dame rose, de Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran ou de L’Enfant de Noé, Les dix enfants que Madame Ming n’a jamais eus est le sixième récit du Cycle de l’Invisible.
C’est un texte plein d’émotion. Il nous donne quelques clés pour une vie plus paisible.
« La vérité m’a toujours fait regretter l’incertitude » nous dit Madame Ming.
Une belle leçon pour nous occidentaux , qui prônons la vérité par-dessus tout.
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Deux livres créent la polémique en cette rentrée littéraire...
Christine ANGOT "Une semaine de vacances"
Flammarion
Christine Angot aborde pour la seconde fois la terrible thématique de l'inceste. Un récit court et bouleversant sur un calvaire silencieux.(Allez à la dix-septième minute ...et 30 secondes...,pour écouter Christine ANGOT)
ETMargaux FRAGOSO "Tigre, Tigre!"FlammarionElle s'appelle Margaux et a 7 ans. Un printemps, à la piscine de son quartier elle rencontre Peter, 51 ans. Après avoir défrayé la chronique aux États-Unis, « Tigre, tigre ! » paraît en France. Un témoignage brûlant sur la pédophilie.J'ai lu Une semaine de vacances de Christine ANGOT.
C'est du Angot pur. Archiconcentré. Un shoot d'Angot. Un livre dur, métallique, mais tenu de bout en bout, implacable, impitoyable.
Elle ne nous laisse aucun répit...à la jeune fille non plus d'ailleurs.
Ce livre est écrit d'une seule traite, aucun chapitre.
J'ai dû reprendre mon souffle plusieurs fois.
Poser le livre.
On devient, malgré nous, le spectateur complice et consterné d'une seule longue scène quasi ininterrompue de sexe, oppressante , terrifiante.
Je ne peux pas recommander ce livre car le sujet est trop agressif mais je ne conteste pas les qualités littéraires de Madame ANGOT.
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SORTIE 19 septembre 2012, demain!
INTERVIEW - Il interprète un fils mutique face à sa mère mourante dans Quelques heures de printemps.
Vincent Lindon retrouve Stéphane Brizé, son metteur en scène de Mademoiselle Chambon, dans un drame entre un fils et sa mère aux résonances très actuelles, puisqu'il aborde la question du suicide assisté. Avec Hélène Vincent, le comédien traverse le film dans un long tête-à-tête mutique, lourd d'incompréhension et d'hostilité accumulées depuis des années, jusqu'à ce qu'il soit trop tard pour ne pas aller à l'essentiel, cette source cachée, longtemps obstruée, de la tendresse. Fallait-il attendre le dernier moment pour la retrouver? C'est peut-être la vraie question du film, plus secrète et plus lancinante que celle de décider légalement de l'heure de sa mort, et les comédiens lui donnent une densité bouleversante.
LE FIGARO. - Après Welcome, sur les immigrés clandestins,Quelques heures de printemps, sur le suicide assisté. Vincent Lindon, acteur engagé?
Vincent LINDON. -Je ne suis pas engagé au sens de «défendre une cause». Il faut d'abord que l'histoire me plaise. J'aime que l'humanité soit en gros plan, avec un arrière-plan de société. Comme acteur, mais aussi comme spectateur, j'aime les films où l'inconscient a été touché, pendant que le conscient s'est diverti, embarqué dans une histoire. Comme disait Le Vigan dans Quai des Brumes, «je peins les choses qui sont derrière les choses». Si une histoire forte avec des personnages très humains entre en résonance avec un grand sujet de société qui parle à nos contemporains, c'est formidable. Dans Quelques heures de printemps, c'est le suicide assisté, mais ce n'est pas le thème central.
Quel est le thème central, pour vous?
Ce que j'ai vu d'abord, c'est la relation, et tout ce qui l'empêche, la bloque. J'ai aimé cette histoire d'une mère et d'un fils, leur impossibilité à communiquer. J'ai songé à Un mauvais fils, de Claude Sautet.Quelques heures de printemps est un film sur l'amour et comment se le dire. L'incapacité à s'exprimer, et le moment fatidique où il sera trop tard pour le faire. Il y a une phrase qui m'a toujours terrifié: «Si tu as quelque chose à me dire, c'est le moment ou jamais.» C'est un film là-dessus, sur cette urgence de dire ce qui compte vraiment.
Vous parlez beaucoup, vous?
Je n'aime que parler. Souvent quand on m'envoie un texto, je réponds par un message vocal, pour donner ma voix, ma présence. Pour moi, l'essentiel est de dire, de s'expliquer de tout, de s'excuser quand on a fait une erreur, de déclarer son amour à ceux qu'on aime. Je ne crois pas que «qui aime bien châtie bien». Je préfère «qui aime bien aime bien». Mais il y a des gens qui ne peuvent pas entendre «je t'aime» ou comprendre ce qu'il y a sous «je te déteste». Il y a des gens qui ne savent pas ouvrir les cadeaux, parce qu'ils ne savent pas dire merci.
Et sur la question du suicide assisté, que dites-vous?
C'est un problème majeur et extrêmement complexe. On ne peut pas, on ne doit pas l'éviter. Il n'y a pas que la souffrance physique, mais la détresse morale, le sentiment de solitude parfois intolérable. Des gens qui disent: «Vous ne savez pas ce que ça me coûte, de rester.» J'espère que le film peut aider à y réfléchir, parce qu'il ne donne pas d'ordre, ni de mot d'ordre, il fait vivre une situation. Encore une fois, la question vient en second, le film est d'abord sur la relation. L'appartement dans lequel on a tourné appartenait à un frère et une sœur qui ne se parlaient plus. Et ils se sont réconciliés.
Chez Pierre Jolivet, Philippe Lioret, Stéphane Brizé, vous interprétez des personnages populaires souffrant d'isolement social. Avez-vous le sentiment de représenter un certain type masculin d'aujourd'hui, coincé à la périphérie de la société, entre rage et impuissance?
Ce n'est pas moi qui peux dire ce que je véhicule, sinon que je n'entre pas dans un genre trop fashion. Dans les films, j'incarne souvent des personnages en rage, coincés par la société, mais dans la vie, c'est différent. Je suis en colère mais je ne suis pas coincé par la société. Je fais partie d'une famille bourgeoise qui a appris à dire sa colère avec charme et humour. J'ai de l'espace, pour exister, pour m'exprimer. Je dirais plutôt que je suis enfermé dans un vaste enclos où je peux gambader, même s'il y a des palissades trop hautes pour s'évader.
Stéphane Brizé a dit de vous: «Vincent a cette incroyable qualité que tout ce qu'il nous montre de lui nous parle de nous, de nos forces et de nos faiblesses, de nos peurs et de nos certitudes.»
Peut-être simplement parce que je fais les choses, je leur donne leur poids. Quand je mange, je mange ; quand je bois, je bois. J'existe. Et j'avance. Les seuls personnages intéressants pour moi sont ceux qui progressent ou qui empirent, mais qui bougent. Un personnage qui n'a pas évolué durant le film, j'ai envie de lui crier à travers l'écran: «Ça ne sert à rien que tu existes!» Je déteste les personnages qui ne servent à rien. Je veux qu'ils m'apportent autant que je leur apporte. Il faut qu'il y ait du négoce entre le personnage et moi! C'est moi et pas un être factice qui le joue, ce type. C'est moi qui ai passé deux mois à Châlons avec Hélène Vincent, qui ai trié des plastiques, c'est moi qui ai dit à une dame âgée qui est ma mère: «Tu vas le prendre dans la gueule!», qui ai eu cette méchanceté et cette grossièreté. Et je repars avec ça, après le tournage. Mais un personnage qui ne me laisserait pas d'odeur, pas de souvenir, même cuisant, ça ne m'intéresserait pas.
DU VENT DANS MES MOLLETS
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Et bien voilà, le salon du Livre, c'est terminé!
J'y suis allée samedi après-midi(accompagnée de ma petite mother), et encore une fois, j'en suis revenue... les bras chargés de mes coups de coeur...et le compte bancaire un peu plus léger!
Du monde, du monde ,du monde!! ça gâche un peu par moment!
Heureusement, ma liste en main, j'ai trouvé facilement les auteurs qui m'interessaient...
Parmi eux:
Véronique OLMIElle est très sympa, souriante, agréable...très bel échange.Cyril MASSAROTTOLe cinquième roman de Cyril Massarotto, tout en pudeur, nous emporte avec humour et délicatesse aux frontières de la mémoire, des souvenirs et de l’amour filial.
Olivier ADAM...une heure d'attente...mais quel bonheur de pouvoir plonger mon regard dans ses beaux yeux turquoise...et d'échanger quelques instants!Tierno MONENEMBOprésélectionné pour le prix Goncourt 2012
Frédéric LENOIR,Il ya quelques mois, suite à une grosse opération, je suis restée clouée au lit et la découverte de cet auteur m'a aidée à mieux vivre ma convalescence.Serge JoncourJe l'attendais, il est apparu devant moi......rencontre magique,"l'amour sans le faire".Je n'oublie pas...Patrick Bousquet et son acolyte, HECTOR pour ...Petite interview de Philippe CLAUDEL, Place CARRIEREBref ...une très jolie après-midi sous un soleil radieux!Vivement septembre 2013!
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Son dernier album:paru en avril 2012Je n'oublie pas le merveilleux livre:
L'herbier des fées Sébastien Pérez, Benjamin Lacombe
- Album jeunesse dès 6 ans (relié). Paru en 10/2011
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Arno revient le 17 septembre avec un nouvel album, "Futur Vintage".Le nouvel album d’Arno est fin prêt, « Future Vintage » en est le titre.Une nouvelle aventure passionnante et pour ne rien gâcher, Arno repart en tournée !Produit par John Parish, ce nouvel opus en anglais colle parfaitement à la personnalité de l’artiste. Aventureux, luxuriant, burlesque, souvent surréaliste et décalé, le rock affûté et aventureux du chanteur nous fait toujours autant de bien.Du Arno Grand Cru qui nous gratifie de nouveaux tubes en puissance qui mettent en valeur une musique inspirée, taillée au scalpel et qui ne perd pas une once de sa légendaire originalité.Ses nombreux fans vont retrouver un Arno en pleine forme qui a su une nouvelle fois extraire l’essence même de son art, le meilleur de son talent.Respect à cet artiste qui nous passionne depuis ses débuts avec Tjens Couter et son parcours héroïque avec T.C.Matic. En solo ensuite, Arno a poursuivi une carrière majestueuse, en studio et sur les planches aussi.Son aptitude à s’entourer de brillants musiciens au fil de ses aventures n’a jamais été prise en défaut, de Jean Marie Aerts (T.C.Matic) à Geoffrey Burton (Bashung, The Hong Kong Dong) en passant bien évidemment par son fidèle ami Serge Feys aux claviers, toujours présent à ses côtés.Pour cette nouvelle tournée, Arno et son compère seront accompagnés de Mirko Banovic à la basse, Filip Wauters à la guitare.
Je l'ai vu 2 fois en concert...jamais 2 sans 3!
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LE CHÂTEAU ET LE PARC DES BOSQUETS SOUSUN MAGNIFIQUE SOLEIL DE SEPTEMBRE!Pour vous, quelques photos...
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