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La nuit n'oubliera pas Pamela HARTSHORNE
Editions de l'Archipel
C’est à Jakarta, en Indonésie, que Grace Trewe apprend le décès de sa marraine, à York, en Angleterre.
« Les premiers éléments semblent indiquer qu’elle s’est noyée » avait dit le notaire John Burnand.
A sa grande surprise, Lucy, sa défunte marraine, les a désignés comme ses exécuteurs testamentaires.
D’emblée, Grace remarque l’odeur putride, dissuasive qui flotte dans la petite maison victorienne ,sans prétention, de sa marraine.
Et ce prénom Bess…, flottant dans le vide, comme un murmure sur sa joue… Bess… et Hawise, qui surgit dans un cauchemar, en train de se noyer.
C’est auprès de Drew Dyer, son voisin, que Grace vivra sa première expérience de retour dans le passé, le glissement dans une faille du temps.
«... aspirée dans le passé pour revivre une vie antérieure… », dans la personne d’une servante du XVI è siècle.
Grace tente de se convaincre que cette Hawise n’est qu’un produit de son imagination, elle qui a survécu à un tsunami meurtrier .
Grace tente de tenir les souvenirs en respect mais le voyage dans le temps se poursuit.
Hawise est une sorte de fantôme, murée entre le passé et le présent et se sert de Grace comme elle s’est servie de Lucy…
Mais à quelles fins ? Qu’attend– t-elle de Grace ?
Au début du livre , lorsque Grace glisse d’un monde à l’autre, c’est toujours suite à un choc ou une dislocation... mais plus on avance dans le roman, plus les lisières du temps s’estompent.
On passe de plus en plus facilement du XXI ème siècle au XVIè siècle.
On a vraiment hâte d’en savoir davantage sur la vie de Hawise, de Grace.
J’ai totalement été happée par cette histoire incroyable où le présent se mêle au passé.
La vie de Hawise m’a bouleversée et je me demandais vraiment comment tout cela finirait.
Les héroïnes sont placées face à des choix infimes dont dépendra le reste de leur vie : poursuivre, renoncer ?
Avoir une deuxième chance, savoir se pardonner, le lâcher prise sont autant de thèmes abordés dans cet excellent roman qui, je dois bien l’avouer, a été une très belle surprise pour moi.
Mon grand regret: celui de n'avoir pas pu me rendre à une rencontre privilégiée à Paris, avec Pamela Hartshorne en compagnie d'une dizaine de blogueurs...
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