• 079
     
    Robert Laffont
    Pavillons Poche
     
     

    Résumé  

    Ischiano, un patelin de Toscane, de nos jours.
    Pietro sort à peine de l'enfance et déjà l'amour et la violence du monde lui tombent dessus.
    Entre des parents absents et des camarades de classe jaloux de son amitié avec la belle Gloria, fille de banquier et collégienne décomplexée, il n'a qu'une hâte : échapper au destin de berger que son père a prévu pour lui.
    Graziano, lui, est né à Ischiano il y a maintenant quarante-quatre ans. Play-boy désenchanté, faux dur au coeur d'artichaut, ce fan des Gipsy Kings rentre au pays après des années de vie dissolue dans les clubs de Rome. Alors que tout les oppose, Flora, professeur au collège du village, femme fragile et introvertie, va tomber amoureuse de lui.

    L'amour peut-il exister dans ce monde terne dominé par la trivialité ?
    Dans la chaleur, les moustiques et les tempêtes de pluie de Toscane, la fatalité pourrait avoir raison de tous.
     
     
     

    Mon avis

     
     
    Ces quatre personnages  jouent à cache-cache avec l'amour, le vrai protagoniste de ce roman.
     
    Deux histoires d'amours tourmentées, qui vous submergent pour un final plein de rebondissements, imprévisible et inattendu.
     
    Autour de ces personnages principaux gravite une foule d'acteurs et tous décrivent une humanité grotesque et délabrée.
     
    L'intrigue est  convaincante et savamment construite par le marionnettiste Niccolo Ammaniti,
    manipulateur de destins.
     
    Un roman comme un film avec un scenario précis et une analyse très étudiée des personnages.
     
    L'auteur nous prend par la main et nous emmène là où il veut...
    un peu comme si on était un personnage de son roman.

     
    L'écriture, fluide, et le style entre gravité et humour caustique et ironique accrochent le lecteur et font de ce livre un roman intense et de l'auteur un grand conteur.
     
     
     
     
     
     

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  • Edition Préludes

     

    Maggie vit dans la Silicon Valley et  vient d'être licenciée d'une start-up californienne.


    Pour se consoler et s'évader de son triste quotidien, elle  passe ses journées entières dans une librairie de livres d'occasions, le Dragonfly, gérée par son adorable voisin, Hugo,  à dévorer des romans à l'eau de rose.


    Exaspéré de la voir se languir ainsi, Dizzy son meilleur ami, lui propose de participer à un club de lecture,

    de donner un avis  pertinent  sur " L'Amant de lady Chatterley " et  de convaincre ainsi  Avi, l'hôtesse de ce club, de sa réintégration professionnelle.


    "Tu te débrouilleras très bien, enchaîna Dizzy. Quand tu veux, tu es capable de convaincre les fleurs se décoller du papier peint".



    Dans l'exemplaire qu' Hugo lui confie, Maggie découvre une mystérieuse correspondance amoureuse entre deux personnages, Henry et Catherine.
    Ensorcelée et motivée par cette trouvaille, Maggie fonde alors de grands espoirs pour la librairie d'occasion.


    "Cet endroit n'est pas seulement une librairie, c'est un mystère.[...]Le Dragonfly est une sorte de cité médiévale pour laquelle il n'existe aucun plan. Chaque tournant réserve de l'inattendu".


    Menacée de fermeture par la concurrence, Maggie décide alors de tout tenter pour sauver le Dragonfly

    et tout cela sous les yeux malicieux de Grendel, le chat de la petite librairie.

     

    Des personnages attachants, une petite librairie au charme d'antan où les livres 

    "...ont l'odeur de contact humain et de tous ses possibles"

    et l'adaptation du monde fascinant de la technologie au modèle de la librairie, (le juste équilibre), font de ce roman une rafraîchissante et légère lecture estivale!

     

     

     

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  •  
    l'autre
     
    Marabooks
     
     
    J'ai profité de la canicule pour lire ce livre,
    bien installée sous un grand pommier me protégeant de la chaleur accablante.

    Cette histoire de double identité m'a transportée et m'a replongée dans les heures douloureuses de l'Holocauste.


    En 1987, Klaudia est une jeune fille qui effectue sa rentrée au collège à Londres.
    Très rapidement, elle entend des rumeurs sur son père, concierge dans l'établissement.

    "...c'est un Allemand.
    -Ma soeur dit que c'est un nazi.Il a gazé les Juifs".

    Elle tente de s'intégrer mais, très vite, est harcelée par un jeune homme,
    "crâne rasé et aussi carré que ses épaules".

    Elle essaie de trouver des réponses à la bibliothèque en  se plongeant dans les livres sur la Seconde Guerre mondiale.
    Ses découvertes la choquent profondément, lui donnent la nausée.


    En 1993, Klaudia quitte ses parents  pour poursuivre ses études à  Leeds.
    Très vite, elle  abandonne la Faculté, se consacre à la danse, sa véritable passion et devient ...Eliza.

    "Le mensonge est un art à part entière. En devenir le maître requiert du temps et de l'entraînement.[...] Il est plus généreux, plus courageux de cultiver le mensonge et de leur cacher la vérité. C'est non seulement un besoin, mais aussi  -et surtout- un devoir".
     
     
     
    1996, Ernst, l'oncle de Klaudia, affaibli par la maladie, arrive de New York et  rend visite à son frère, Otto et sa nièce, de retour chez ses parents depuis un an.

    Les dernières pièces du puzzle se mettent enfin en place et Klaudia/Eliza peut enfin se réconcilier avec son identité.
     

    Un livre très fort, vous l'aurez compris.
    Une histoire que je ne peux pas trop vous résumer sous peine de trop en dévoiler.
     
    Il est question de la culpabilité que des êtres peuvent ressentir après avoir commis des atrocités  contre leur intime conviction, d'une éventuelle "rédemption" pour certains, mais aussi du lourd  héritage laissé aux nouvelles générations, de réussir à s'accommoder et se réconcilier avec un passé douloureux.
     
     
    C'est un récit à plusieurs voix, alternant le présent et le passé, que signe ici Saskia Sarginson.
    Les dialogues sonnent juste, la psychologie des personnages est parfaitement bien étudiée, les émotions palpables..

    Le style narratif est vif et divertissant, ce qui rend la lecture très agréable.
     
     
    Grâce à ce très beau récit, j'ai redécouvert la musique de Sarah Vaughan qui accompagne un très doux chapitre du livre.
     

    Je vous recommande très fortement ce magnifique roman!
     

     

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    l 'amou en theorie
     
    Editions RIVAGES
     
     

    L'amour est un sentiment complexe et difficile à théoriser.


    Les protagonistes des neuf histoires que composent L'amour, en théorie vont l'apprendre à leurs dépens.


    Presque tous les personnages de E.J.Lévy sont cultivés et cette armure intellectuelle les protège et les confine du réel.


    Alors lorsqu'il s'agit d'étudier leurs émois et la mécanique bouillonnante du coeur, tout leur échappe car aucune théorie interpersonnelle ne peut prétendre saisir la complétude du sentiment amoureux.

    Dans la nouvelle Ma vie en théorie, l'héroïne et Kate sont lesbiennes.
    Elle est attirée par un homme, Jake et dit à Kate:


    "Le coeur a ses raisons que la raison ignore, ai-je déclaré en référence à Pascal.
    -Tu peux garder tes conneries pour toi."



    Chaque histoire tourne autour d'un amour, qu'il soit hétérosexuel, homosexuel, passionné, adultère, amour de la famille ou même de Dieu...


    Dans la Théorie de l'illumination, Renée, une femme de Brooklyn est quittée par son compagnon Gil,
    pour un ashram.


    "-J'ai besoin de croire en quelque chose, Ren.


    -Crois en toi.


    -Ca ne suffit pas.


    -Alors crois en nous.


    -Ca ne suffit plus, avait-il répondu avec douceur. Je suis désolé".


    ici, l'amour  comme une compétition.


    Toutes ces histoires explorent de façon émouvante et  incisive la complexité du coeur et de l'esprit.


    E.J. Lévy utilise aussi l'humour comme antidote au pathos ce qui donne de la  légèreté aux nouvelles.


    Un peu comme  le philosophe Zenon d'Elée  qui démontrait qu' une flèche n'atteignait jamais sa cible,

    l'auteur propose ici un anti-manuel d'éducation sentimentale dans lequel les sentiments sont incontrôlables.


    Même Cupidon s'y perd!

     

     

     

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    la vie prodigieuse

    Editions Autrement

     

    Marie Manilla écrit ici un roman exubérant qui relate la vie fabuleuse et hors du commun d'une jeune femme, Garnet Ferrari.


    L'histoire se déroule dans l 'Amérique des années 50 à Sweetwater, ville fictive de la Virginie-Occidentale

    et commence avec la venue d'un émissaire du Vatican au domicile de Garnet.


    La jeune femme, pourvue d'une flamboyante crinière rousse et toute la peau ornée de tâches de vin,

    un peu "le dessein de Dieu imprimé sur sa peau ",

    a la réputation, malgré elle, de guérir les maladies de peau et de provoquer des miracles.


    A l'archevêque Gormley, chargé de l'affaire de sa Sainteté, elle répond irrévérencieusement:


    "Je ne crois pas toutes ces foutaises, vous savez.


    -Vous non, peut-être, mais le monde entier y croit ".


    En enregistrant par la suite une vingtaine de cassettes  à son attention,

    Garnet se révèle être une conteuse généreuse.


    C'est donc elle qui raconte la saga tragi-comique de sa famille italo-américaine et  remonte dans le passé enchevêtré  de sa famille.


    Une histoire ancrée sur des croyances et des légendes qui ont faites  d'elle

    "la descendante de Santa Garnet del Vulcano",

    une petite fille dotée de pouvoirs magiques souvent vilipendée,

    ignorée par son père  mais protégée par sa grand-mère Nonna, superstitieuse et  sa mère.


    A la naissance de Garnet:


    "Maman souleva la couverture rose, révélant un bébé couleur de porto aux allures de globe, avec des cheveux flamboyants dressés en cône comme un volcan.


    J'imagine que maman chercha une surface brillante où poser son regard,

    mais comme elle n'en trouvait pas, elle me tendit vers eux, des larmes indéfinissables dans les yeux.


    -"Elle est belle, hein? Elle est tellement belle."


    Peut-être étaient-ce les hormones qui parlaient; mais il est plus probable que c'étaient là les paroles d'une femme qui ne comprenait pas qu'elle ait pu tisser un tel monstre en son sein.

    Mais j'étais son monstre à elle et si elle ne voulait pas de moi, personne n'en voudrait".



    Un roman fabuleux et apaisant qui évoque avec bienveillance et humour le thème de la différence.


    Sainte ou non, la jeune femme comprend que la frontière entre le mythe et la réalité

    est toujours très floue et que certains aspects de nous-mêmes dont nous pouvons avoir honte,

    peuvent aussi se révéler l'origine de notre plus grande force et notre salut.
     





     

     

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    le verger
     
    JC Lattès
     
     
    Nadifa Mohamed est née en 1981 à Hargeisa en Somalie.
    En 1987, lorsque la guerre civile éclate, elle est en Angleterre avec sa famille.
    Elle est une écrivaine britannique d'origine somalienne.

    Son nouveau roman "Le verger des âmes perdues" a pour cadre la guerre civile en Somalie
    à la fin des années 1980
    et notamment le siège de Hargeisa.

    On suit trois personnages féminins principaux,
    trois parcours différents,
     
    Kawsar, une femme de cinquante-huit ans qui a perdu son mari et son unique enfant
    "...et qui n'accorde pas assez de valeur à sa vie ou à ses biens pour continuer de s'avilir" ,
     
    Deqo, neuf ans, orpheline, qui vit dans un camp de réfugiés
    et à qui on a promis une nouvelle paire de chaussures pour participer à une grande chorégraphie
     
    et Filsan, vingt-cinq ans, une femme soldat zélée qui a quitté Mogadiscio
    pour veiller au bon déroulement d'une grande manifestation.

    La Somalie est sous l’autorité d’une dictature militaire,
    la population vit misérablement et dans la peur permanente.
    Les réfugiés affluent dans le pays depuis la guerre perdue de l’Ogaden contre l’Éthiopie.
    La colère gronde qui aboutira à une guerre civile effroyablement sanglante.

    À travers le destin de ces trois personnages qui vont s'entremêler de façon irrévocable,
    l'auteure dépeint la vie des femmes qui sont obligées de se défendre et de continuer à vivre dans un pays en guerre.
    Ces trois femmes vont se rencontrer au moment où la terreur est aux portes d’Hargeisa.

    L'histoire est complexe mais habilement menée.
    Les cinquante premières pages donnent une description rapide des personnages centraux.

    En revanche, dans les trois chapitres suivants, 
    Nadifa Mohamed s'applique à dresser  le portrait émouvant de chacune de ces trois femmes,
    de leurs destins et de leurs vies souvent brisées.
    Kawsar dont "...les arbres de son verger devaient leur naissance à des morts, car ils signalaient les restes des enfants qui l'avaient traversée et avaient poussé grâce à eux"

    Filsan qui "...toute sa vie a été reléguée dans des endroits où s'amasse la poussière, aussi invisible qu'un tableau accroché au mur, et pleurer, rugir et se débattre lui semblaient parfois les seuls moyens à sa disposition pour se faire entendre."

    Deqo "...qui ressemble à un jeune arbre poussé tout seul dans la terre nue, tandis que les autres sont des branches jaillies de vieux arbres bien enracinés".

    L’écrivaine trace d’une écriture tendre, nostalgique, d’une voix désabusée, des pages bouleversantes sur la détresse des femmes devant l’irrationnel, la folie,
    les violences commises contre les femmes et les filles
    et perpétrées tant par les hommes que par des femmes.
    Les mutilations génitales féminines(MGF).
    La souffrance humaine endurée dépasse l’entendement.

    Au sujet de son livre, Nadifa explique : « La violence est souvent cachée, et de ce fait, ignorée ou jamais remise en question.
    Ma démarche consiste à la rendre visible et à en faire quelque chose que l’on peut combattre. »

    Enfin, à  l'issue de ce roman bouleversant,
    un souffle d'espoir au milieu de tant d'atrocités...
     
     
    Un livre à découvrir absolument!
     
     
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    double secret
     
    Editions Autrement
     
     
    Le nouveau roman de Willa Marsh nous mène vers la cote sauvage du Pays de Galles avec ses vertigineuses falaises et des paysages à couper le souffle.
    On suit les pérégrinations de Matt, jeune écrivain londonien en manque d'inspiration après un grand succès et habité par "un étrange et lancinant sentiment d'incomplétude".
     
    "Ce qui lui manquait vraiment, c'était l'inspiration[...]. Cette sensation d'être à moitié vivant, d'avoir l'esprit bloqué, était paralysante. Elle minait toute sa vie".
     
    A la mort de sa mère, il hérite d'un coffret et d'un paquet de photos de lui, enfant.
    Cette découverte l'intrigue car il n'a aucun souvenir de ces vêtements, de ces jouets avec lesquels il pose.
    Qui est l'auteur de ces clichés?
    Pourquoi sa soeur Imogen n'apparaît-elle jamais à ses côtés?
     
    Autour de Matt gravitent des personnages fort chaleureux; Imogen, amoureuse de la campagne anglaise et de son mari Jules, jusqu'à ce qu'un différend l'oppose à lui et la rapproche de Nick, un amour de jeunesse, Milo et Lottie, un couple atypique et pilier de la vie du jeune homme.
     
    Lottie occupe une place primordiale dans ce roman .
    Elle semble posséder un don, "comme si elle était entrée dans une autre dimension, dans un monde parallèle".
     
    Elle est un guide pour Matt et est d'excellents conseils:
     
    "Vois-tu, Matt, j'ai l'impression que la réponse à ta recherche est ici, avec nous. Je ne sais pas...
    Je sens juste que quelque chose va te guider vers la raison de ton agitation et le sujet de ton nouveau livre - et que tout sera lié".
     
     
     
     
    Je me suis totalement laissée emporter par cette histoire où les personnages évoluent dans un cadre magnifique.
     
    Leurs promenades les mènent dans des jardins aux plates-bandes fleuries: azalées, camélias et rhododendrons présentent un spectacle de rêve.
    Autant de fleurs qui agrémentent ces jardins situés en bordure d'un ruisseau étincelant.
     
    Cette abondance de parterres de fleurs, ce ruisseau et la présence de nombreux animaux offre à tous une sérénité sans pareille.
     
    "Imogen regarda avec délice la lande, derrière le pont aux Chèvres, en écoutant le chant vibrant de l'alouette Deux beaux moutons Exmoor  étaient perchés sur un affleurement rocheux. Plus loin, elle aperçut une harde de cerfs élaphes, qui broutaient avec indolence sur les pentes verdoyantes du Roosthitchen".
     
    Un vrai retour à la nature, une remontée énigmatique  dans le temps pour Matt,
    des chassés-croisés amoureux, des secrets de famille ...
    Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce roman une totale réussite.
     
    C'est dans cette ambiance, entre rêveries et réalité que l'auteur ménage le suspense jusqu'aux révélations finales.
     
    L'intrigue, distillée avec un flegme so british, se déguste comme un scone trempé dans un cream tea!
     
    Evidemment, je vous recommande ce très beau roman!
     
     
     
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  • une fille parfaite
     
    MOSAÏC
     
    Mia Bennett, bientôt  25 ans, est professeur de dessin dans un lycée
    et a son propre appartement depuis sept ans.
     
    Un jour de septembre, en fin d'après-midi, une collègue apprend à Eve, la mère de Mia que cette dernière n'est pas venue travailler et que c'est inhabituel.
     
     
    "Je la suis depuis plusieurs jours. Je sais où elle fait ses courses, où elle travaille. Je ne connais pas la couleur de ses yeux ni comment est son regard quand elle a peur. Mais je le saurai bientôt. »
     
     
    Ce thriller psychologique  se déroule aux Etats-Unis, à Chicago.
     
    Ce récit donne la parole à trois voix: Eve, la mère de Mia, Gabe, l'inspecteur de police et Colin, séduisant et énigmatique inconnu que Mia a rencontré dans un bar et accepté de suivre jusqu'à chez lui.
     
    Chacun à son tour s'exprime et délivre ainsi confidences et  ressentis avec beaucoup de sincérité et d'émotions.
    D'autres personnages gravitent autour de ces trois personnages principaux comme le père de Mia, James, juge et d'emblée antipathique et Grace, la soeur.
     
     
    Les chapitres sont courts donnant au récit un rythme haletant et mêlent le passé au présent.
     
     
    Tout au long de cette histoire, les personnages évoluent sans cesse et on se surprend à éprouver de l'empathie pour beaucoup d'entre eux...même pour le  le bourreau qui n'est pas celui qu'on veut nous faire croire!
     
    Jusqu'à la dernière page, on se demande ce qui se cache sous les apparences car même dans une famille parfaite, elles peuvent être trompeuses...
     
    Un premier roman au suspense psychologique envoûtant!
     
     
     
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