• Mon dernier cheveu noir suivi de Histoires pour distraire ma psy

    Editions Anne Carrière

     

    Début du livre :

    «J'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour éteindre les soixante bougies. Tout le monde rit dans mon dos. Je pense qu'ils se foutent de ma gueule. Je n'arrive pas à croire que j'ai soixante ans. Pourtant, j'ai eu soixante années pour m y préparer.
    J'aime de moins en moins les anniversaires, surtout le mien. Je n'ai pas besoin de cadeau, j'ai tout et je n'arrive pas à dire «Quelle bonne idée !» à celui qui a eu une mauvaise idée. Mon tiroir déborde de cravates que je ne mettrai jamais. J'aimerais que tout le monde parte, j'ai envie d'aller me coucher. Je n'aime pas les gâteaux, le champagne est tiède et j'ai peur des compliments. J'imagine le pire : la petite fille endimanchée
    ...»

     

    A tous ceux qui ne supportent pas de vieillir, voici un livre à offrir d'urgence!

     

    Jean-Louis Fournier évoque avec impertinence son Dernier cheveu noir, symbole de l’entrée dans la vieillesse, ce mal inéluctable dont il vaut mieux se moquer.

    "Rappelez-vous que, passé cinquante ans, si on se réveille sans avoir mal nulle part, c'est qu'on est mort".

     

    Suivent des histoires farfelues que l'auteur inventa pour tirer sa thérapeute de sa somnolence chronique: aussi exquis que surprenant!

     

    A feuilleter dans l’ordre ou dans le désordre, ces pages sont fidèles à l’irrévérence coutumière de l’auteur qui déploie ici toute la force de son talent.


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