• Un roman coup de poing!

     

      

    Là où chantent les écrevisses  Delia Owens  

    Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Marc Amfreville

     

    Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur « la Fille des marais » de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord.

    Kya, qui se nomme en réalité Catherine Danielle Clark, a 10 ans lorsque sa famille l'abandonne. Haïe par les gens de la ville, elle grandit, isolée, avec les oiseaux pour seuls confidents. Elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection.

    Mais la jeune fille n'est pas aussi sauvage et analphabète que tous le pensent.

    Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé la transforme à jamais.

    Mais Tate, appelé par ses études, l'abandonne à son tour. La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie. Lorsque l'irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même...

    C'est le premier roman de Delia Owens. Elle est zoologue et biologiste américaine.

    On navigue de 1952 à 1969, de chapitre en chapitre pour découvrir la vie de Kya, 6 ans au début du livre, mais parallèlement, on suit également des policiers qui tentent d'élucider la mort d'un homme retrouvé dans le marais.

    On accompagne cette enfant, à la fois pleine de force et extrêmement vulnérable, dans une nature magnifique. L'auteure décrit ce marais de manière très réaliste.

    Ce livre regorge de descriptions vivantes, imagées. On entend presque les sons, on sent les odeurs. 

    Ce marais, qui relie la terre à l'océan, est  un personnage à part entière.

    C'est un roman lumineux, merveilleux, très émouvant.

    Delia Owens dresse un magnifique portrait de femme, au destin hors normes.

     

    Là où chantent les écrevisses est un véritable hymne à la nature et à la liberté mais aussi un roman qui dénonce le racisme sous toutes ses formes, envers l'homme de couleur, mais également envers l'autre, tout simplement qui vit différemment.

     

    « “Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'écrevisses qui chantent ? Ma aussi, elle disait ça.” Kya se rappela que sa mère l'encourageait toujours à explorer le marais : “Va aussi loin que tu peux. Tout là-bas, où on entend le chant des écrevisses.”

    “Ça veut dire aussi loin que tu peux dans la nature, là où les animaux sont encore sauvages, où ils se comportent comme vrais animaux. »

     

    « “Pense surtout pas que la poésie, c'est rien qu'un truc de filles. Il y a des poèmes d'amour à l'eau de rose, c'est sûr, mais y en a aussi des drôles, beaucoup qui parlent de la nature, et même de la guerre. L'idée au fond c'est qu'ils te font toujours ressentir quelque chose.” Son père lui avait dit de nombreuses fois que la définition d'un homme, un vrai, c'était qu'il savait pleurer sans honte, qu'il pouvait lire de la poésie avec son cœur, que l'opéra touchait son âme, et qu'il savait faire ce qu'il fallait pour défendre une femme. »

     

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