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UNE PLACE A PRENDRE/ JK ROWLING
Chez GRASSETElle l'a dit
« Après Harry Potter, je peux faire ce que je veux ! »« Une place à prendre » en quelques phrases
L’histoire
Pagford, petite ville anglaise typique. Les gens y naissent et y meurent, tout le monde se connaît. L’objet de la discorde : la Cité des Champs, quartier installé récemment à la lisière de la ville, où se concentrent drogués, chômeurs et immigrés. Pour ou contre la Cité, la ville est scindée en deux autour de ce débat, à l’image du Conseil paroissial. Et puis un des notables du Conseil meurt subitement, laissant une place vide qui suscite les convoitises…
Le premier paragraphe
« Barry Fairbrother ne voulait pas aller dîner. Une migraine épouvantable le harcelait depuis le début du week-end, et il était embarqué dans une course contre la montre pour rendre un article à temps avant le bouclage du journal local. »
Le mot de la fin
« … et la foule rassemblée détourna les yeux. » Une phrase assez représentative du livre, ça tombe bien. Dans sa satire de l’Angleterre contemporaine, J.K. Rowling dresse le portrait de l’hypocrisie sociale, des comportements de « mouton ».
J.K. Rowling a beau dire qu’elle en a terminé avec les héros ados, ils ont encore bien leur place dans le roman, et les teenagers constituent la moitié de la galerie de portraits qu’elle dresse. Mais elle le fait si bien…
Comme dans les tomes de Harry Potter, l’auteure décrit à la perfection l’Angleterre, ses mœurs, ses ambiances, sa culture. On s'y croirait.
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