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Par babiblio1 le 27 Mars 2013 à 22:42
ROMANS ADOS
Les petits billets de MARIE...
Editions Milan, collection Mac Adam
"Code Sara est un roman très prenant, qui traite d'un sujet assez inhabituel dans la littérature jeunesse. T.M. Geoglein a un style d'écriture simple, fluide et agréable.
Les protagonistes sont vraiment attachants. Cependant quelques détails m'ont un peu dérangée lors de ma lecture.
Sara Jane Rispoli, boxeuse de talent, vit paisiblement à Chicago jusqu'au jour où sa famille disparaît.
Au même moment, un homme encagoulé tente de la tuer. Plus tard, elle apprend que sa famille lui a caché un lourd secret durant ses seize années d'existence. Pour protéger sa famille, elle doit le garder et fuir.
Sara est une héroïne qui m'a beaucoup plu: elle est courageuse, intelligente, déterminée, dure à cuire. Elle change vraiment des filles agaçantes, indécises et peu sûres d'elles que l'on rencontre habituellement dans les romans Young Adult.
L'atmosphère du récit est sombre et froide, ce qui ne m'a absolument ps dérangée.
On suit Sara dans une course poursuite haletante et pleine d'embûches.
Cependant, le début du roman m'a laissée un peu sceptique. La moitié des dialogues se limitaient à des "Ah bah", "Eh ben": des tournures qui passent assez bien à l'oral, mais qui me gênent à l'écrit, s'il y en a beaucoup.
Je n'ai pas aimé non plus la façon dont parlaient les adolescents entre eux. Il y avait quelque chose qui ne collait pas: le registre était tantôt familier, tantôt courant.C'est comme si T.M. Goeglein avait inséré des expressions "de jeunes" toutes faites(que je déteste retrouver dans un livre) au milieu de phrases "normales".
Heureusement par la suite, les dialogues se diversifient, les adolescents arrêtent peu à peu de parler de manière stéréotypée, et le style d'écriture de l'auteur devient de plus en plus agréable.
Dernier point négatif:Sara doit fuir, elle doit donc trouver un endroit suffisamment sûr pour ne pas être retrouvée.
Je n'ai pas vraiment compris son choix mais le récit en restait tout de même plaisant.
En résumé, j'ai vraiment apprécié ce livre. Il est difficile de le lâcher, on se pose un grand nombre de questions du début à la fin, on a envie d'en savoir plus. Un sujet qui change, une héroïne qui change...
Bref un roman à lire pour son originalité et ses mystères."
UN GR AND MERCI MARIE!Merci également aux éditions MILAN de nous avoir fait découvrir ce roman.
Est paru également:
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Par babiblio1 le 11 Mars 2013 à 18:25
Lecture
La librairie L'Autre Rive à NANCY vous invite à rencontrer :
HUBERT HADDAD,
accompagné de son éditice LAURE LEROY, fondatrice des éditions ZULMA.
JEUDI 14 Mars à 18h30
Auteur d'une oeuvre immense, portée par une attention de tous les instants aux ressources prodigieuses de l'imaginaire, Hubert Haddad nous implique magnifiquement dans son engagement d'intellectuel, d'artiste, d'homme libre, avec des titres comme Palestine (Prix Renaudot Poche, Prix des cinq continents de la Francophonie), les deux volumes foisonnants du Nouveau Magasin d'écriture ou encore Opium Poppy (paru chez folio en janvier 2013)
Librairie L'Autre Rive, 19 rue du Pont-Mouja 54000 Nancy
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Par babiblio1 le 7 Mars 2013 à 09:05
Editions XO
Le roman de Cyril Massarotto, tout en pudeur, nous emporte avec humour et délicatesse aux frontières de la mémoire, des souvenirs et de l'amour filial.
Depuis quelques mois déjà, Madeleine oublie.Oh, des petites choses, rien de bien inquiétant.
Jusqu'au jour où elle s'aperçoit qu'elle a oublié le nom de son mari.
C'est Thomas, son fils, qui lui apprend que son époux est mort, il y a près d'un an.
Le diagnostic tombe : sa mère est atteinte d'Alzheimer.
Entre tendresse et amertume, Le Premier Oublié est un roman à deux voix, celles d'une mère et de son fils, confrontés à l'implacable avancée de la terrible maladie.
Né en 1975, Cyril Massarotto vit à côté de Perpignan.Il a longtemps écrit des paroles de chansons pour son groupe, Saint-Louis, avant de se sentir à l'étroit dans l'exercice et de se lancer dans l'écriture.
Instituteur puis directeur d'une école maternelle, il se consacre depuis le succès de son premier roman Dieu est un pote à moi (vendu à plus de 75 000 exemplaires) à l'écriture et à la musique.
Qui êtes-vous Cyril Massaratto?
Je suis un ancien musicien, ancien directeur d'école maternelle qui a la grande chance, depuis quelques années, de pouvoir vivre de sa plume ou plutôt, de son clavier.
Je suis un homme de 37 ans (déjà !) qui aime rire et lire, écrire et vivre dans son sud natal.
Quel est le thème central de ce livre ?
Dans ce livre, je raconte deux vies : celle d'une femme atteinte de la maladie d'Alzheimer et celle de son fils, le premier qu'elle a oublié.Les thématiques principales sont l'oubli, la peur de l'abandon et l'amour d'un fils pour sa mère.
Comment un homme peut tenter de se reconstruire alors que a mère s'éteint à petit feu, devant lui.
Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous?
"Avec Alzheimer, ma mémoire se transforme peu à peu en Bernard l'Hermite : un jour elle en aura assez de mon crâne, et elle le quittera définitivement, laissant mon corps là, inerte sous l'eau. Voilà le plus terrible : je sais que je vais devenir une coquille vide. "
Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
"Try a little tenderness", d'Otis Redding.
Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Des sentiments forts; des émotions vraies.Du rire et des larmes.
Avez-vous des rituels d'écrivain ?
Oui, j'écris le soir, à minuit, jusqu'à trois heures environ; au bout de la table de mon salon, avec juste une lumière au-dessus de mon clavier.Jamais de musique, aucun bruit, rien.
Il me faut l'impression d'être seul au monde pour parvenir à écrire.
J'ai essayé, comme l'on voit faire les écrivains dans les films français, d'écrire dans les trains, ou dans les cafés : je trouve ça élégant, mais ça m'est rigoureusement impossible.
Comment vous vient l'inspiration ?
Cette question m'amuse, car j'y consacre un long passage dans le livre.Pour résumer, disons que fut un temps ou je pensais que l'inspiration venait naturellement, par le haut, comme une fontaine d'idées à laquelle il suffirait de boire; mais j'ai compris depuis que l'inspiration est un feu qui vient de l'intérieur.
L'inspiration ne vient pas, elle est déjà là, il suffit de la laisser sortir.
Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?
Jamais je n'aurais pensé écrire un jour : c'est la musique qui m'a amené à l'écriture. Je me suis mis à jouer de la guitare, vers 16 ans, et j'ai rapidement monté un groupe. Il fallait quelqu'un pour écrire les paroles, et je m'y suis collé, sans réellement savoir pourquoi.Ce n'est qu'à 31 ou 32 ans que je me suis mis à l'écriture d'un roman : ç'aurait dû être une chanson de plus, mais j'ai tout de suite senti que le titre était trop fort pour en faire quelques couplets et un refrain seulement.
Ce titre, c'était "Dieu est un pote à moi".
Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?
Oui, il y en a eu peu, finalement.L'étranger, d'abord, puis, plus rien pendant 10 ans.
Ensuite, Maupassant m'a ramené à la lecture, puis Houellebecq et Sartre.
Et enfin, LE gros choc, le seul que je relis tous les 2 ou 3 ans : Voyage au bout de la nuit.
Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Non.J'aimerais trouver une belle formule, bien intelligente et profonde, mais la vérité est que ne suis pas sûr que les écrivains servent à quoi que ce soit d'important.
Par contre, je crois que l'écriture est capitale pour les écrivains.
Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Une double place : d'abord en tant que lecteur, ils me prescrivent des livres, plutôt que de simplement me les vendre (quand ils remplissent bien leur office évidemment); ensuite, en tant qu'écrivain, ils prescrivent mes livres et là, je trouve qu'ils remplissent bien leur office, évidemment !Le premier oublié nous raconte la vie d'une femme atteinte de la maladie d'Alzheimer et de son fils, le premier que sa mémoire a effacé. Vous y abordez les thématiques de l'oubli, de l'abandon et de l'amour.
Pourquoi vous êtes-vous tourné vers ce sujet ?
Tout d'abord, parce qu'Alzheimer a frappé ma famille.Il y avait une sorte de chape de plomb sur la maladie, on n'en parlait pas vraiment...
J'ai gardé cela en moi, et ce silence a mûri : à défaut d'en avoir parlé, je l'ai écrit.
La thématique de l'oubli est le coeur de ce livre. L'oubli en affecte différemment les deux personnages principaux.Il y a la mère qui oublie, bien sûr, à cause de la maladie, et qui essaie de rester vivante grâce aux souvenirs ; et à côté de cela, il y a le fils qui oublie de vivre depuis trop longtemps, et qui, plongé dans les souvenirs de son père, de son ex, et de sa passion éteinte pour l'écriture n'a finalement plus d'envies, plus d'amour, plus de vie.
C'est en découvrant à quel point il aime sa mère, à quel point il donnerait tout pour qu'elle se souvienne de lui une dernière fois, qu'il va se remettre à vivre, peu à peu.
Vous dépeignez un jeune écrivain d'une trentaine d'années. Serait-ce vous ?
Le héros se prénomme Thomas et non Cyril, mais il est moi.Ses pensées sont les miennes, son humour et ses peines le sont aussi. Ses souvenirs également.
Ce roman est très autobiographique, mais j'avais aussi besoin de créer une distance, pour ne pas être bloqué par le réel. Le simple fait de changer de prénom me permet de m'éloigner de l'exercice périlleux de l'essai ou du témoignage, et d'écrire un véritable roman...Quitte à dire la vérité !
Roman, autobiographie, qu'en est-il ?
Ce que je raconte dans Le Premier Oublié est vrai.J'y parle du décès de mon père, mais aussi de la peur de perdre ma mère même à mon âge.
Dans mon esprit, cette peur d'être orphelin s'est mêlée à l'Alzheimer de mon oncle, dont ma mère s'occupait énormément, à ce silence qu'il y avait autour de sa maladie. Je voyais, au fil des mois et des années, l'évolution de l'état de ma mère quand elle revenait de ses visites, jusqu'au jour où il ne l'a plus reconnue. Je n'ai jamais trop osé poser de questions à ce sujet, alors, dans le livre, j'ai imaginé ce qu'elle pouvait vivre en la mettant dans «ma» peau.Je n'aurais pas pu écrire un autre livre que celui-là. C'était ce livre ou rien.
Écrire tout ça est une sorte d'espoir de conjurer le sort.
Qu'entendez-vous par là ?
Mon père est mort l'an dernier et a été enterré le jour de mon anniversaire ; dans mon premier roman, Dieu est un pote à moi, le père meurt le jour de l'anniversaire du héros. De plus, mon père est mort à 60 ans ; dans Dieu est un pote à moi, le héros meurt à 60 ans. On n'a cessé, depuis, de me dire que c'était un signe, qu'il n'y avait pas de hasard... On m'a souvent parlé du destin, ce mot magique, qui englobe tout et rien à la fois.Je ne sais pas si je crois à tout cela, mais j'en ai sans doute un peu peur.
En tout cas, si ce que j'écris dans mes prochains livres se réalise aussi, il va falloir que j'envisage sérieusement l'écriture d'un roman où l'écrivain Cyril Massarotto deviendrait un mélange de Proust, Brad Pitt et Steve Jobs.Sait-on jamais...
Dans votre dernier roman, La Petite Fille qui aimait la lumière, où il était question du lien très fort qui s'établissait entre un vieil homme et une petite fille seuls au monde, vous choisissez une structure permettant d'entendre les voix et les points de vue des deux personnages...
Ce double point de vue est capital pour moi. Je voulais me mettre, et le lecteur avec moi, à la fois dans la tête d'une femme qui est justement en train de la perdre, la tête, et dans celle de son fils, aussi impuissant qu'elle face à la maladie, mais qui va la soutenir et l'aimer jusqu'au bout.
Lorsque je suis dans la tête de la mère, j'essaie de comprendre et de ressentir ses peurs d'abord, des premiers symptômes jusqu'au diagnostic, puis la lente dépersonnalisation qu'elle va subir : sa façon de penser change, sa façon de parler, d'être. Au niveau de l'écriture, c'est tout à fait passionnant : cet effacement progressif de la personnalité, cette avancée vers le vide, m'obligeaient à faire évoluer mon style d'écriture à chaque chapitre. Mais l'exercice est difficile, car j'ai parfois eu peur de «trahir» les pensées des malades. Mon but premier était de ne jamais être caricatural.
Lorsque je parle en tant que fils, le processus est un peu inverse : je suis moi, dans ma propre tête, et j'ai essayé de faire passer ma vision de la maladie, des conséquences sur l'entourage, des ravages que cela engendre.Cette fois, c'est tous les conjoints, enfants et familles de malades d'Alzheimer que j'ai tenté de ne pas trahir, ni décevoir.
Vous parvenez à nous faire rire et à nous bouleverser tout à la fois ! Comment vous y prenez-vous ?
Je ne garde en mémoire que les livres qui m'ont ému ou m'ont fait rire.Les autres ont pu me faire passer de bons moments, sans doute, mais je les ai oubliés.
Je n'ai pas envie que l'on oublie mes livres, c'est pourquoi j'essaie d'écrire ce que je recherche toujours dans un livre : le rire, et les larmes. Je trouve qu'on ne rit pas assez en lisant. Pourtant l'humour aide à mettre en valeur les moments émouvants, et l'inverse est vrai.
Si un lecteur referme mon livre en ayant ri et pleuré, alors, j'ai tout gagné.
Un roman triste, une chanson douce...LISEZ CE LIVRE!
4 commentaires -
Par babiblio1 le 22 Février 2013 à 17:45Initialement paru en "beau-livre" chez l'Archipel,Le Chat philosophe nous revient au format poche chez Pocket.Qu'ils soient joueurs ou hautains, contemplatifs ou curieux, qu'ils ronronnent de plaisir ou aient le poil hérissé, qu'ils soient assoupis ou prêts à bondir sur leur proie, les chats rassemblés dans ce recueil séduiront les amoureux de la gent féline.
Kwong Kuen Shan, artiste chinoise, présente ici ses plus belles aquarelles.Élégantes et intemporelles, elles sont associées à des proverbes asiatiques, des extraits de poèmes de la dynastie Tang, des enseignements de la tradition zen ou à des citations de Confucius, Mencius et Lao Tseu."Réussite et renommée sont comme rosée du matin.Richesse et honneur ne sont que nuées passagères.La vie n'est qu'un rêve que nous traversons tous.On ne se sent chez soi que là ou nous attendent Paix et Réconfort ".Le chat ne possède rien, et n'est la propriété de personne, il vaque à ses occupations, agit à sa guise et vit dans l'instant.À n'en pas douter, ce sont là les qualités d'un philosophe.Kwong Kuen ShanElle est née à Hong Kong, où elle a étudié l'anglais et le chinois classique avant de s'initier à la peinture traditionnelle chinoise.Après plusieurs années passées à Londres, elle vit actuellement à Abergavenny, village du Pays de Galles, où elle se consacre à son art. Elle est l'auteur d'un premier recueil, Le Chat zen, paru en 2003.
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Par babiblio1 le 21 Février 2013 à 11:17Flammarion"Je n'ai jamais parlé, ni agi, ni écrit, que par amour."Antoine de Saint Exupéry
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