• 9782709638166-G
    Editions JC Lattès
     
    Adèle est une jeune femme absolument délicieuse et bourrée de complexes concernant son physique.
     
    Directrice d'une entreprise de pompes funèbres...,ça ne s'invente pas..., sa vie amoureuse est un véritable fiasco!
     
    Pour calmer ses angoisses, elle tète du lait concentré et se goinfre de curly...
     
    Mais le jour de ses trente ans, elle rencontre Léo..., son soleil noir.
    Léo, ancien trapéziste devenu ...aveugle suite à une chute.
     
    Reconverti en masseur aux Thermes du Paradis, son nouveau métier lui a appris à lire l'âme des corps plutôt que juger sur les apparences.
     
    C'est le coup de foudre entre Adèle et Léo...
     
    Adèle
    "Dans le noir, je m'oublie, je me donne et je me damne, le noir est la couleur de mes nuits, le noir est mon refuge, le noir est mon pays, le noir est la couleur de l'homme que j'aime, je suis faite pour vivre et mourir dans le noir."
     
    Mais le passé amoureux de Léo surgit et aidée par son amie Leïla, thanatopractrice, (ultime esthéticienne de la vie morte),  Adèle va tout faire pour conserver l'amour de Léo.
     
    Léo aimera t-il toujours Adèle de jour comme de nuit?
     
     
    Je vous recommande ce livre fort plaisant, plein d'humour.
    Les personnages évoluent effectivement dans des milieux professionnels auxquels nous ne sommes pas forcément habitués.
     
    "C'est ça , réflechissez , Monsieur. Vous avez encore du temps devant vous pour prendre la bonne décision.Mais choisissez bien parcequ'on n'a qu'une mère et une fois qu'elle est dans le four, c'est sans retour."
     
    "Au soir, je fais un saut à ma pompe pour me changer les idées, voir du monde, voir si mes fleurs artificielles ont poussé. La vie, quoi."
     
     
    Aprés sa rencontre magique avec Léo, Adèle rentre chez elle, les yeux plein d'étoiles...
     
    "...devant chez Darty, un Noir ordinaire d'apparence se fait contrôler l'identité par deux policiers du même noir que lui.... ça devient obsessionnel.Je vois du noir partout."
     
    J'ai beaucoup ri en lisant ce livre, ça fait du bien!
     
    La fin de cette histoire se termine un peu" à la manière d'un conte de fées" mais le monde réel étant si anxiogène ces derniers temps que je ne vais pas bouder mon plaisir!
     
     
     

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    2014-05-08 10.12.48
    Editions Le Passeur
     
    Christian Bindner: journaliste et chroniqueur judiciaire.

    Son personnage, Baptiste Chauvalet, est jugé pour meurtre.
    Il a tué le violeur de son fils Léo, 7 ans.
    Quatre longues heures le séparent du verdict et pour tromper cette douloureuse  attente, il essaie d'analyser le procès, l'histoire terrible qui lui est arrivée.
     
    "Peut-on croire en Dieu face à la mort de son enfant?" s'interrogeait Camus.

     Mi- polar, mi-histoire d'amour.

    Cet homme est un assassin, il a prémédité le meurtre, il a traqué le tortionnaire de son enfant.
     
    "Il avait l'air si parfaitement serein et heureux , le salaud! Je crois que c'est là, à ce moment précis, que j'ai décidé de le tuer."

    Meurtrier mais honnête homme car dans le fond il a des convictions, militant des droits de l'homme, contre la peine de mort.
    Mais le jour où ce drame lui tombe dessus, le jour où l'on touche à son enfant, à la chair de sa chair, il a une réaction de père, il renie toutes ses convictions humanistes et bascule, pour la justice, du mauvais côté et devient un assassin.
    Submergé par la douleur, il franchit la mince frontière entre le bien et le mal.
     
    "Au bout du compte, ce que je dois bien appeler ma vengeance m'a conduit dans une impasse, ici, dans ce palais de justice vaisseau pour l'oubli."

    L'auteur se confond avec son héros, qui lui aussi est dessinateur judiciaire.
    On apprend plein de choses sur le fonctionnement et les coulisses de la justice française.
    A travers ce roman, on assiste également à un balayage d'un certain nombre de personnages croisés dans des grands procès qui ont impressionné Christian Bindner.
    Ces véritables personnages interfèrent dans ce roman qui est une fiction car Baptiste , qui cède à un coup de folie, est un personnage de fiction.

    Un livre qui se lit d'une seule traite et qui aborde une question extrêment délicate:

    Jusqu’où irait-on par amour pour son enfant? 
     
     

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    besson

    Editions Julliard

     

    Cette fois,  je laisse la parole à Philippe Besson pour vous parler de son nouveau  livre...

     

     

    ...le présent se charge de déterrer les contentieux du passé et de raviver les chagrins inconsolés...

    Philippe Besson, l'un des écrivains incontournables de sa génération.


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  • test
     
    Editions Atria
     
    2097, à Davos, dans une chambre luxueuse, un homme écrit une lettre à son fils...
    ses dernières "paroles"...
    Une confession intime, violente dans un vieux cahier jauni.
     
    Avant de commettre un attentat suicide en plein sommet international, cet homme se justifie en décrivant son malaise croissant face à la catastrophe environnementale et la toute puissance des grands groupes internationaux.
     
    "Mourir pour exister, c'est notre seule alternative. Nous devons nous faire craindre pour stropper la machine!".
     
    Au fil des pages, le puzzle prend forme sous les yeux du lecteur.
     
    Un roman de science-fiction où le lecteur sera confronté au témoignage d'un homme tour à tour victime et bourreau, dans un monde monstrueux.
     
    Un livre addictif qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement final.
     
     
     
     

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  • 2014-04-18 17.14.13
     
    Editions Robert Laffont
    ...en librairie, le 24 avril
     

    Agatha, 50 ans, s'évade de la prison de Philadelphie où elle était détenue depuis 30 ans et embarque dans sa cavale Milly, une jeune assistante d'université.

    Commence alors un voyage de 5 jours qui emmènera ce duo que tout oppose,  jusqu'à San Fancisco à bord d'une voiture, une Oldsmobile 1950.

    Ce n'est pas l'histoire de Thelma et Louise mais celle d'Agatha et Milly que raconte Marc Lévy dans ce roman.

    Au fil des kilomètres, on découvre le passé d'Agatha, les raisons de son emprisonnement et de son évasion.

    Dotée d'un irrésistible appétit de vivre, Agatha fait voler en éclats la routine confortable de Milly.

     

    Trente ans les séparent, mais au fil du voyage les deux femmes partagent ces rêves qu’il n’est jamais trop tard pour réaliser et évoquent ces amours qui ne s’éteignent pas.

     

    La liberté, les liens du sang, le sens de la famille... ce sont  les  thèmes de ce nouveau roman.

    Jusqu’où devons-nous aller dans notre quête insatiable du bonheur ? À quoi ne faut-il jamais renoncer ?

    "Si je me suis évadée et si je ne t'ai rien dit au long de ce voyage, c'est parce que je ne voulais pas évoquer une promesse que je m'étais faite avant d'être certaine de pouvoir la tenir".

    Agatha a vécu trente ans d’enfermement.

    Elle découvre la réalité contemporaine: critique de Twitter, Facebook,…

    Marc Lévy attire ainsi l’attention sur certaines dérives: l'addiction aux réseaux sociaux.

     

    Que les  inconditionnels des romans de Marc Lévy  se réjouissent : ils trouveront dans cet opus tous les ingrédients qui font son succès.

     


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  • Editions Atria

    "On reporte souvent sur le passé une sorte de magie qui n'a rien à voir avec la réalité de ce qu'on a vécu mais est la simple prise de conscience de la fuite du temps et des deuils à faire."

                         Jean-Marie-Gustave LE CLEZIO

     

    Un auteur solitaire et désabusé  réécrit un roman qu'il a détruit quelques années plus tôt. Celui-ci racontait l'histoire qu'il avait vécu avec  Alessandra, qui fut sa drogue puissante, sa respiration, son second souffle.

    L’amour, pour cet homme, ne peut se conjuguer qu’au passé. Cette femme l'obsède. Il ne parvient pas à tirer un trait sur ce passé idéalisé.

    Il  ne pense qu’à elle, revoit les moments qu'ils ont  passés ensemble, rêve de la rencontrer à nouveau…

     Chaque endroit où ils sont allés, l’ambiance, les sensations associées au souvenir sont magnifiés.

     

    Qui est cet homme?

    Agent du patrimoine, petit rat de bibliothèque sans grade, borgne à 9 ans, fils d'une mère tueuse de son père et de sa maîtresse.

     

    "...mais parfois, pourtant, cela m'effraie, cette idée de charrier dans mes veines le même sang que celui de ma mère, le sang d'une meurtrière...peut-être aussi devrai-je charrier toute ma vie l'héritage qu'elle m'a légué, fait de peur, de doute, de honte et de dégoût."


    Sa femme l'a quitté à l'aube de ses 40 ans, emmenant avec elle leurs trois enfants dont il n'a plus aucune nouvelle.


    Cet homme est seul. Totalement seul.

    "J'ai laissé s'éloigner pas mal de gens...Je crois que je les négligeais."


    "Je ne réussis rien parce que je n'ai pas ce don en moi de faire croire au sérieux de mes gestes, à l'importance de ce que j'accomplis."

     

    Ce livre est son repaire secret, sa tanière; c'est la vie réinventée, reconstruite.


    Son travail d'écriture: son ultime espace de liberté.


    "...retrouver les fragrances d'un temps révolu que j'aurais voulu éternel."

     

    Cet homme vit dans le passé. Il erre dans le présent, ne parvient pas à se projeter dans l’avenir… Et cette incapacité l' empêche de développer son potentiel et d’avancer dans la vie.


    Cet homme est "coincé" dans une émotion – colère, ressentiment… – et incapable de la dépasser.


    Il reste  prisonnier de son passé, la preuve que certaines choses n’ont pas été réglées, qu’un fort traumatisme n’a pas été "digéré" à temps. Si le travail de deuil est toujours difficile à faire, c’est aussi parce qu’il renvoie à la notion de "finitude", de révolu et, par extension, à l’idée de notre propre mort.


    "Chaque jour, chaque seconde, des morceaux de nous disparaissent, des fragments de vie, des parcelles d'âme, des cadavres d'atomes et de cellules desséchées. Nous nous étiolons, comme les fleurs qui perdent, un par un, leurs pétales soyeux et fanent."


    Alessandra réenchantait sa vie, elle était la lumière, une oasis.

     

    Il  se laisse aller à la nostalgie ou aux chimères de l’avenir. Il ne parvient pas à  vivre dans le temps présent...

     

    111 pages que j'ai dévorées d'une seule traite!

    L'histoire est émouvante, poétique, belle, triste, simple où chacun peut se reconnaître, s'identifier aux personnages.

     

    L’émotion affleure à chaque page, c’est l’histoire d’un amour sans fin qui touche au cœur, servie par une écriture très belle et sobre.

     CARPE DIEM!

     Le blog de Bruno ICI 

    ©Pascaline Chombard 2009

    Serait-ce  au fond de la salle du café-tabac du Romarin?

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  • Editions Anne Carrière

     

    Début du livre :

    «J'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour éteindre les soixante bougies. Tout le monde rit dans mon dos. Je pense qu'ils se foutent de ma gueule. Je n'arrive pas à croire que j'ai soixante ans. Pourtant, j'ai eu soixante années pour m y préparer.
    J'aime de moins en moins les anniversaires, surtout le mien. Je n'ai pas besoin de cadeau, j'ai tout et je n'arrive pas à dire «Quelle bonne idée !» à celui qui a eu une mauvaise idée. Mon tiroir déborde de cravates que je ne mettrai jamais. J'aimerais que tout le monde parte, j'ai envie d'aller me coucher. Je n'aime pas les gâteaux, le champagne est tiède et j'ai peur des compliments. J'imagine le pire : la petite fille endimanchée
    ...»

     

    A tous ceux qui ne supportent pas de vieillir, voici un livre à offrir d'urgence!

     

    Jean-Louis Fournier évoque avec impertinence son Dernier cheveu noir, symbole de l’entrée dans la vieillesse, ce mal inéluctable dont il vaut mieux se moquer.

    "Rappelez-vous que, passé cinquante ans, si on se réveille sans avoir mal nulle part, c'est qu'on est mort".

     

    Suivent des histoires farfelues que l'auteur inventa pour tirer sa thérapeute de sa somnolence chronique: aussi exquis que surprenant!

     

    A feuilleter dans l’ordre ou dans le désordre, ces pages sont fidèles à l’irrévérence coutumière de l’auteur qui déploie ici toute la force de son talent.


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    Photo1157
     
    Claudie GALLAY
    Editions Actes Sud

     

    Professeur de cuisine à Saint-Etienne, récemment quittée par le père de ses deux filles,

     Carole revient au Val-des-Seuls, le village savoyard de sa jeunesse.


    "Je suis née ici, d'un ventre et de ce lieu. Une naissance par le siège et sans pousser un cri. Ma mère a enterré mon cordon de vie dans la forêt. Elle m'a condamnée à ça, imiter ce que je sais faire, revenir toujours au même endroit et le fuir dès que je le retrouve."


    Elle y retrouve Philippe, son frère ainé, garde-forestier, et Gaby, sa jeune soeur, femme de ménage.


    "Philippe était né. Gaby est venue après. J'étais entre les deux."

    Philippe est un homme solitaire qui adore sa montagne et rêve de baliser un sentier de randonnée suivant le chemin emprunté par Hannibal à travers les Alpes.


    Gaby vit dans la misère.

    Les poumons abimés, elle attend Ludo, son mari qui vient de sortir de prison.
    Elle élève seule, La Môme, une gamine qu'elle a recueillie.
    Malgré son dénuement, elle fait preuve d'une grande générosité.


    Tous trois ont reçu une boule de verre de leur père Curtil, 72 ans, qu'ils n'ont plus revu depuis trois ans et cinq mois, depuis l'enterrement de leur mère.

    Curtil, homme insaisissable, père absent, qui avait habitué ses enfants, depuis leur enfance, à les quitter du jour au lendemain, pour se rendre ailleurs.


    Notre mère l'excusait, elle disait: "C'est les démons qui l'obligent."

    "La boule annonçait son retour. C'était une question de jours."


    L'attente commence alors.


    "Les pères enlisent-ils leurs filles?Le mien m'obligeait  à un sur-place qui me semblait mortifère."


    La vie passe lentement  et les souvenirs refont surface.


    Du 3 décembre au 20 janvier, Carole tient le journal de son séjour au Val.


    Une parenthèse dans sa vie qui va l'aider à faire le point sur ses liens fraternels, sur son divorce.


    "Une part de ciel" est un roman intimiste qui évoque les souvenirs d'enfance, les secrets de famille , la culpabilité et l'attente.


    Roman du passé perdu, il est aussi une porte ouverte sur l'espoir , sur les êtres qui se relèvent et se reconstruisent, la mémoire apaisée.



    J'ai lu ce livre dans le cadre de ma participation aux matchs de la rentrée littéraire PriceMinister-Rakuten et je vous incite vivement à le découvrir.


    J'avais beaucoup aimé "Les Déferlantes" et "Dans l'Or du temps".


     Ici, Claudie Gallay tisse la trame d'un passé lourd de non-dits avec des mots simples qui sont sa force , sa signature.

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