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    pdessaint
     
     
    Éditions Rivages
     
     
    "Le jour où Serge s'est jeté du haut de la falaise, nous avons tous été pris au dépourvu."
     
    Avec cette première phrase choc, Pascal Dessaint capte d'emblée l'attention du lecteur et déploie dès lors toute son habilité de romancier pour ne plus la lâcher.
     
    Il est maître dans l'art du récit polyphonique.
     
    Chaque chapitre est la voix d'un des personnages du groupe.
    Face à une situation, les différents protagonistes ne sont jamais les mêmes dans l'émotion, selon leur expérience, leur origine sociale et leur sexe.
     
     
    Nous voilà donc en présence d'un roman à plusieurs voix qui dissèque l'explosion d'un groupe de quadragénaires après le suicide d'un des leurs.
     
    "Chacun à sa manière, nous l'avions poussé avec nos mains invisibles"
     
    "Les amis sont parfois plus redoutables qu'une corde pour se pendre."
     
     
    Le récit coule, fluide et l'on ne se perd ni dans la chronologie, ni dans l'identité des différents narrateurs.
     
     
    L'histoire de ce groupe nous intrigue et nous interroge.
     
    L'auteur emmène ses personnages au bord d'une falaise sublime et offre pour décor de son roman, les trilles mélodieux d'un rossignol,
    l'invasion d'une glycine par des fourmis et des coccinelles,le bruit des vagues et les chants d'alouette.
     
     
     
    Le thème de l'écologie domine l'oeuvre de Pascal Dessaint depuis plusieurs années.
     
     
    J'ai immédiatement pensé au film de Xavier Giannoli,
     
    "A l'origine",
     
    interprété magistralement par François Cluzet et Emmanuel Devos.
     
     
    Dans ce film, il y est aussi question d'un chantier d'autoroute stoppé sous la pression des écologistes qui voulaient protéger le petit scarabée pique-brune, espèce rare et protégée.
     
     
    pique brune
     
     
    J'ai beaucoup aimé ce livre dans lequel Pascal Dessaint sait rendre parfaitement cette atmosphère étrange de folie grandissante des humains et de détérioration de l’équilibre naturel.
      
     
    Un grand merci aux éditions Rivages de m'avoir fait découvrir cet excellent roman!
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      Coeur1

     

    toxic_planet_integrale_couverture
     
     
                    Editions Paquet
     
     
     
    Le présent ouvrage constitue une intégrale des
    trois tomes de la série Toxic Planet
     
     
     
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    A force de faire tourner les usines à fond et de polluer sans réfléchir,
    tout le monde est obligé de porter des masques à gaz.
     
    Et c'est pas prêt de s'arranger...
     
     
    toxic-planet-planche
     
    Sam, un citoyen de ce nouveau monde, vit avec une charmante jeune femme dont il n'a pas vu le visage depuis des années. Mais, il trouve ça normal...

     
     
     
    toxic_planet_arbre
     
     
    Le futur imaginé par David Ratte n’a rien de radieux.
     
    Loin de là !
     
    Et pourtant, cette bande dessinée ne se contente pas de prédire une catastrophe planétaire d’envergure, elle provoque… les fous rires.
     
    Sensibiliser aux problèmes écologiques dans la bonne humeur, la méthode est singulière mais efficace.
     
     
     Une série au parti pris cynique et très humoristique, qui nous donne à réfléchir sur nos responsabilités citoyennes en matières d'environnement.
     
     

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  • demons-midi
     
    Éditions l'Archipel
     
    Arièle Butaux, dans cet ouvrage, ausculte les ravages de la cinquantaine chez ces messieurs.
     
     
     
    Arièle BUTAUX est née en 1964.

    Musicienne, elle anime chaque mardi soir 'Un mardi idéal' sur France musique.

    Auteur de 'La Vestale', une évocation de la cantatrice Pauline Viardot, elle aborde le roman avec 'Les Fleurs de l'âge' (2003) et 'La Samouraï' l'année suivante, avant d'étrenner avec 'Connard !' le roman-nouvelle.

    La suite de cet ouvrage, 'Morue !', paraît en 2006 toujours chez L'Archipel

     
     
    Qui êtes-vous  Arièle Butaux?
     
    ariele-butaux
     

    Je viens d'apprendre que l'être humain est composé à 60 pour cent d'eau !
    Avouez que c'est assez perturbant pour que je ne sache plus très bien qui je suis !
     
    En plus, je vis en partie à Venise donc, si ça se trouve, je suis encore plus liquide que la moyenne des gens !


      Quel est le thème central de ce livre ?

    Le livre traite de ce moment crucial et souvent cruel où le prince charmant, daignant enfin descendre de sa blanche monture, se prend lamentablement les pieds dans les étriers.
    Ce drame ridicule intervient en général lorsque le prince charmant vient de souffler sa cinquantième bougie.
    Autour de lui, les princesses s'organisent pour survivre à l'effroyable réalité qu'on leur a si longtemps cachée : derrière presque chaque prince se cache en réalité un affreux
    crapaud !


      Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

    Celle-ci. Mes héroïnes, trois amies d'enfance qui viennent d'affronter ensemble les horreurs citées à la question précédente, sont bord du Grand canal à Venise et c'est la phrase finale du livre : «Elles se levèrent comme une seule femme, leur verre à la main, avec des gloussements de gamines. Puis elles trinquèrent avec gravité, mêlant leurs reflets à ceux des palais aux volets clos comme des paupières, offerts à la curiosité du monde entier avec la splendide indifférence d'une femme abandonnée mais debout.»


      Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

    La chanson «Mon homme» de Zaza Fournier, qui dit entre autres :

    «Je veux chercher ma vie, celle que je n'aurai pas
    celle qui est toujours mieux, celle qui n'est pas pour moi.
    Je veux raser les murs et partir en voiture
    Mais j'ai pas le permis alors je reste au lit»

    Mais aussi une sonate de Schubert, de celles qui vous chuchotent à l'âme vos propres émois et vous font passer en un éclair du sourire aux larmes.
     

    Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

    S'il s'agit de lecteurs cultivés et dotés d'un solide sens de l'humour, je partagerais volontiers avec eux un café et plus si affinités !

    Avec les lectrices, je souhaite avant tout partager ma joyeuse conviction que c'est notre regard sur les choses qui les rend gais ou tragiques.
    C'est une question d'angle, comme en photo.
     
    Pour moi, l'échec n'existe pas.
    Il n'y a que des expériences qui sont chacune des petites pierres avec lesquelles on construit quelque chose.
     
    Le bonheur, ça se décide.
    Et c'est une chose beaucoup trop sérieuse pour qu'on la remette entre les mains d'un homme !
    Enfin, j'adore cette phrase de Voltaire, que j'envisage sérieusement de me faire tatouer quand j'aurai décidé entre la fesse droite et la fesse gauche :
     
    «J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.»


      Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

    Si je vous dis que j'écris à Venise, vous allez trouver cela très chic !
    Mais ça ne l'est pas du tout ! J'écris là-bas parce que j'y ai plus de temps qu'à Paris et surtout moins d'occasions de sortir. Je n'ai aucun rituel. J'écris n'importe où, n'importe quand et toujours à la main sur des cahiers achetés au hasard ou offerts par mes filles ou par des amis. Pas de stylo fétiche. Et je n'hésite jamais à noter un numéro de téléphone ou une liste de courses sur le cahier que je suis en train de couvrir des phrases immortelles de mon prochain best-seller !


      Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

    J'avais sept ans, je lisais tout ce qui me passait sous la main et, ce jour-là, je n'avais plus rien à lire.
    Je me suis donc écrit une histoire, celle d'un lapin facteur qui dévorait les lettres d'amour.
    Petite, je voulais en effet être journaliste ou écrivain. J'ai écrit pas mal de romans à quatre mains avec une copine de classe.
    Puis la musique est entrée dans ma vie, j'ai toujours continué à écrire de petites choses, j'ai tenu un journal mais je ne me suis mise à écrire sérieusement que beaucoup plus tard, lorsque je me suis fait plus ou moins fait virer de la radio par un directeur qui m'a fait revenir deux ans plus tard, au motif que la chaine ne pouvait finalement pas se passer de ce qu'on m'avait reproché deux ans plus tôt ! C'est marrant la vie, non ?
    En attendant, j'avais profité de cette relative accalmie dans mon emploi du temps pour écrire enfin la biographie romancée d'un personnage qui me hantait depuis longtemps.
    La vestale, mon premier roman publié.
    Je bénis aujourd'hui ce directeur mal embouché qui m'a involontairement remise sur la voie de l'écriture. D'ailleurs, aujourd'hui nous sommes les meilleurs amis du monde !


      Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

    J'ai appris à lire dans «Paroles» de Prévert qui reste, à ce jour un de mes livres préférés.

    Ce que j'admire le plus chez lui et ce vers quoi j'essaie de tendre dans ce que j'écris, c'est l'élégance qui consiste à dire avec légèreté les choses les plus graves.
    Si vous enlevez le pathos, il reste l'émotion pure, celle qui vous troue le coeur...

    Au fait, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, Démons de midi est un livre extrêmement tragique.
    Je le sais car une bonne partie de ce que j'y raconte m'est réellement arrivé !
     
    Après, si ça vous fait rire, c'est la faute à Prévert !

    Je me souviens aussi du grand frisson ressenti un jour où, à huit ou neuf ans, j'étais cachée des autres élèves par le tableau noir pivotant.
    J'écrivais à la craie la dictée que nous faisait la maîtresse.
    Un rayon de soleil jouait dans la poussière et j'étais loin, très loin de cette salle de classe, littéralement transportée par la scène du baiser maternel dans un Amour de Swann.
    En rentrant à la maison, j'ai demandé à ma mère de m'acheter ce livre.
    J'ai dû réussir à le lire seulement dix ans plus tard !
    Puis j'ai plongé dans La recherche et je n'en suis plus jamais sortie.
    C'est pour moi l'aventure littéraire la plus fantastique du monde occidental !
     
    Je constate, en vous répondant, que je suis restée fidèle à mes premiers chocs littéraires et à mes premières ambitions.
     
    Comme quoi il faut toujours prendre très au sérieux les rêves des enfants !
     
     

      Savez-vous à quoi servent les écrivains ?

    Principalement à la déforestation, hélas !
    Et aussi à exprimer ce que nous ressentons tous sans pouvoir le mettre en mots.
    Prévert cite, parmi d'autres êtres au sort peu enviable, «ceux qui en ont trop à dire pour pouvoir le dire.»
     
    Il me semble que les écrivains que nous aimons le plus sont finalement ceux qui parlent en notre nom, qui répondent à nos questionnements intimes, qui entrent en resonnance avec nos angoisses et nos joies...
     
    Bref, ceux qui mettent un peu d'ordre dans le chaos trop humain de nos âmes.
     

     Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

    Ce sont des lieux de perdition !
    J'y suis comme une enfant dans une pâtisserie ! Je veux tout voir, tout toucher, tout goûter. Et tout acheter !
     
    Entrer dans une librairie familière, comme par exemple la Librairie de Paris où les libraires sont merveilleux, est le meilleur anti-blues que je connaisse.
    J'adore offrir des livres.
    Je n'offre que ceux que j'ai déjà lus, comme une invitation au partage lancée à des gens qui me sont chers.
     
     
     
    Merci aux Éditions L'Archipel de m'avoir fait découvrir cet ouvrage.
     
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     http://www.20minutes.fr/livres/1128545-20130330-demons-midi-ariele-butaux-chez-archipel-paris-france

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  • 9782746732285FS.giflimposteur
     
    Editions AUTREMENT
     
     
     
    On ne regarde jamais assez la couverture d'un livre.
     
    Je la redécouvre toujours une fois le livre lu.
     
    Elle prend alors tout son sens.
     
     
     
    Une valise...
     
    En 1946, Paul Molphey se rend à Paris, accompagné de sa jeune épouse Arlette.
     
    Dans sa valise, des pommes, du fromage, du marc et ...un tas de feuilles manuscrites.
     
     
    Paul veut devenir écrivain et apporte ce qu'il croit être, son futur livre à son cousin éditeur Edouard.
     
    Mais le destin en décide autrement.
    Echange de valise à la gare, erreur dramatique et le manuscrit échappe à Paul.
     
    Ainsi que sa vie.
     
     
    Incapable de se souvenir de ses écrits, de ses mots, Paul se résigne et endosse la fonction d'instituteur.
     
     
     
    Au fil du récit, aux accents forts d'une violence rurale sourde, contenue, qui rappelle Giono, Bernanos ou Bosco, se déploient d'autres drames dont Paul a été le témoin ou le protagoniste impuissant.
     
     
    A présent, Paul est maître d'école à la retraite,il vit  toujours à la campagne,
    seul et sans illusion.
     
     
    Jusqu'au jour  où Jean-Pierre Montbarbon remporte le prix Goncourt pour son premier roman, "Les Voies de demain".
     
     
    Paul a alors honte et comprend qu'il est passé à côté d'une génération d'écrivains depuis vingt ans, depuis qu'il a perdu son précieux manuscrit.
     
    Il achète et  lit alors le livre de ce Monsieur Montbarbon.
     
     
    "Aujourd'hui dans mon village, les cloches ont sonné pour annoncer la paix à un monde dépourvu de rêves. Mais des rêves, il y en a ..."
     
    Paul le lit d'une seule traite et tout lui revient: c'est bien son roman!
     
    Il décide alors de tuer l'imposteur...
     
     
     
     
    Malgré un début assez difficile, (présent et passé se mêlent), je me suis laissée happer par cette histoire aux accents du terroir et au suspense intelligent.
     
    Beaucoup de sensiblité dans ce roman.
     
    Une belle surprise!
     
     
     
     
    Julian Gloag est né en 1930. Il est l'un des meilleurs  romanciers anglais de sa génération.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Merci beaucoup aux éditions Autrement de m'avoir fait découvrir ce livre!

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    130331livre
     
    Vous avez aimé "L'Excessive"..., vous adorerez le nouveau roman d'Alexandra LAPIERRE!
     
    L'épopée de Dona Isabel Barreto, conquistadora des Mers du sud, première et seule femme amirale de l'Armada espagnole.
     
    Roman d'aventures et roman d'amour, l'incroyable épopée d'Isabel Barretto est aussi une histoire vraie.
     
    Un superbe portrait de femme.
     
    Une incroyable fresque historique!
     
     
     
    Un grand merci aux éditions Flammarion de m'avoir offert ce livre!

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    coup_de_coeur

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    JOYEUX ANNIVERSAIRE AU "ROUTARD"!

     

     

    Lancé par Philippe GLOAGUEN pour les voyageurs ayant peu de moyens, c'est aujourd'hui le numéro un des guides touristiques.

    Il s'en vend un toutes les quatre secondes...

     

    hachette_-_le_guide_du_routard_-_lorraine
     
     
     
    gateau

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  • la-voit-mer
     
     
    Editions JULLIARD
     
     

    Voilà, j'ai fini de lire le dernier Besson...

    J'ai aimé! Ce livre se lit d'une seule traite! 

    Je suis contente car son dernier livre, "Une bonne raison de se tuer", m'avait un peu déçue.Comme son titre l'indiquait, ce roman  traitait du suicide.  

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      Ce qui m'avait gênée, c'était  l'absence d'émotion, de réaction, de solidarité tout au long de ce livre: les personnages n'avaient  aucun ancrage, avaient des rapports très peu satisfaisants avec leur entourage.   Tout se déroulait dans l'indifférence des autres. Les héros étaient laissés seuls avec leur souffrance.
    Philippe BESSON voulait sans doute témoigner par ce livre de la froideur et de l'absence de compassion dans les rapports humains dans nos sociétés actuelles... Réussi mais on ne ressortait pas particulièrement joyeux après cette lecture.     Avec "De là on voit la mer", je retrouve le style Philippe BESSON que j'affectionne tout particulièrement.    

    Philippe Besson se glisse dans la peau de Louise, la quarantaine, mariée et romancière à succès, qui part travailler en Italie sans imaginer que des accidents vont venir bouleverser le cours de son existence et l'obliger à s'interroger sur ses choix, ses renoncements, ses attentes.

     

    Ce que j'aime chez Philippe Besson, c'est qu'il décortique les âmes et va dans la psychologie la plus profonde des personnages.

    Il y a des obsessions, des choses récurrentes, des lignes de force ou de faiblesse.

    Ses livres s'écrivent toujours autour du sentiment, du lien qui se noue et se dénoue.

    Il écrit beaucoup sur la perte, sur l'absence, la disparition .

    Il aime les non-dits, les interstices, les ombres.

     

    Dans ses romans, on trouve beaucoup de son intimité, rien de sa vie.

    Il écrit des livres parce que la vie ne suffit pas. Parce que la vie qu'est la sienne n'est pas celle dont il aurait aimé.

    Il écrit avec ses obsessions, ses désirs, ses plaisirs, ses névroses et ses souvenirs.

    Avec Besson, c'est le retour aujourd'hui des gens qui veulent raconter des histoires.

    Le temps qui file lui fait peur.

    Il n'imagine pas sa vie sans écriture; c'est devenu totalement identitaire.

     "Luca lui a révélé qu'elle était encore vivante, encore capable d'emballement, de ferveur, de fièvre, de lâcher-prise. Et quand on a fait pareille découverte, comment continuer à vivre dans la torpeur, la facilité? Ce n'est même pas une question de courage. C'est juste une question de respect de soi."

    extrait "De là, on voit la mer"

      Philippe-Besson1

     

    Philippe Besson, né à Barbezieux-Saint-Hilaire le 29 janvier 1967, (1967...comme moi!) est un écrivain français, anciennement homme d'affaires. Il est également critique littéraire et animateur de télévision.

     Bibliographie

     

     

     

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        (J'ai lu tous ses livres!)


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