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Dans son nouveau roman, l’écrivain raconte l’histoire folle d’une famille bretonne qui se dit ses quatre vérités autour d’un repas de Noël.Un déballage qui ne fait de cadeaux à personne.
- Croyez-moi, il est possible de mener sa vie en disant tout. Une existence sans déni ? Sans angle mort ! s'écria la jeune femme.
- Vous n'avez donc aucun secret ?
- Si, des montagnes ! rétorqua-t-elle.
- Alors ?
- Mes secrets me construisent, mes angles morts me détruisent.
Puis elle ajouta avec jubilation :
- A Noël, j'offrirai le plus beau des cadeux : ma vérité ! A ceux que j'aime, ma famille. C'est comme cela qu'il faut vivre ! Nous serons vieux plus tard.
- Joyeux Noël !
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Brian Selznick est l'auteur du célèbre Hugo Cabret récemment adapté au cinéma par Martin Scorsese. Ses romans graphiques sont de vrais merveilles, c'est non seulement un bon auteur mais aussi un illustrateur de talent.
Dans ce nouveau roman , tout se passe aux États-Unis mais à deux époques différentes.
Nous faisons tout d’abord connaissance avec Ben, nous sommes en 1977.
L’enfant vit chez ses cousins depuis la mort de sa mère survenue quelques semaines plus tôt. Il ne connaît pas son père, est né sourd d’une oreille et fait souvent un terrible cauchemar où il est poursuivi par des loups. Ben découvre un jour dans la maison qu’il habitait « le Cabinet des Curiosités » et part presque immédiatement à New-York. Il est persuadé du fait que le livre a appartenu à son père. Peut-être pourrait-il le retrouver ?
Rose vit en 1927 et est obnubilée par une actrice, Lillian Mayhew. Rose conserve tout ce qu’elle peut trouver sur l’actrice dans un cahier. Qui est cette dernière ? Dans le dernier article trouvé, Rose apprend que l’actrice joue dans un théâtre à New-York qu’elle va se mettre en tête d’atteindre.Les 2 enfants ne se connaissent pas mais ils sont tous deux à la recherche d’un être cher à New-York. 50 ans les séparent mais leurs histoires vont se rejoindre…
"Black Out" est une passionnante histoire où se mêlent quête identitaire et aventures, secrets de famille et histoire de New-York.
Avec "L’invention d’Hugo Cabret", Brian Selznick avait surpris par la succession du texte et des images.Dans "Black Out", l’histoire de Ben est en mots et celle de Rose est en images –et cela a un sens avec les particularités physiques des 2 enfants.
Ainsi, Brian Selznick donne encore à voir une parfaite maîtrise de ce type de narration qui gagne de plus en plus la littérature jeunesse : le roman graphique.
Black Out
Auteur : Brian Selznick Traducteur : Danièle Laruelle Editeur : Bayard jeunesse Mars 2012 - 16.90 Euros ISBN : 9782747039161 Thèmes : Fantastique, Identité, Aventure, Surdité, New-York Les romans pour adolescents ne sont pas lus exclusivement par des jeunes...
Les adultes y trouveront un grand intérêt!
Pour ma part, j'en lis beaucoup et trouve que certains abordent même des sujets très difficiles.
L'offre littéraire a beaucoup évolué: on est loin de la bibliothèque rose et verte!
Bref, n'hésitez pas à vous plonger dans ces romans...et en particulier, dans celui-ci!
Il est vraiment très beau♥
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Un recueil de 5 nouvelles sur le mystère des sentiments inavoués.Souvent, l’architecture d’une vie est composée de passions invisibles, qui ne se diront jamais, que personne ne devinera, inaccessibles parfois même à celui qui les éprouve. Et pourtant, quoiqu’obscurs, ces sentiments sont réels ; mieux, ils construisent la réalité d'un destin.
Avec délicatesse, Eric-Emmanuel Schmitt dévoile les secrets de plusieurs âmes.Une femme entretenue et gâtée par deux hommes qu’elle ne connaît pas. Un héros qui se tue à la mort de son chien. Une mère généreuse qui se met à haïr un enfant. Un couple dont le bonheur repose sur un meurtre. Un mari qui rappelle constamment sa nouvelle femme au respect de l’époux précédent…Bonne lecture!
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Chez GRASSET
Elle l'a dit
« Après Harry Potter, je peux faire ce que je veux ! »« Une place à prendre » en quelques phrases
L’histoire
Pagford, petite ville anglaise typique. Les gens y naissent et y meurent, tout le monde se connaît. L’objet de la discorde : la Cité des Champs, quartier installé récemment à la lisière de la ville, où se concentrent drogués, chômeurs et immigrés. Pour ou contre la Cité, la ville est scindée en deux autour de ce débat, à l’image du Conseil paroissial. Et puis un des notables du Conseil meurt subitement, laissant une place vide qui suscite les convoitises…
Le premier paragraphe
« Barry Fairbrother ne voulait pas aller dîner. Une migraine épouvantable le harcelait depuis le début du week-end, et il était embarqué dans une course contre la montre pour rendre un article à temps avant le bouclage du journal local. »
Le mot de la fin
« … et la foule rassemblée détourna les yeux. » Une phrase assez représentative du livre, ça tombe bien. Dans sa satire de l’Angleterre contemporaine, J.K. Rowling dresse le portrait de l’hypocrisie sociale, des comportements de « mouton ».
J.K. Rowling a beau dire qu’elle en a terminé avec les héros ados, ils ont encore bien leur place dans le roman, et les teenagers constituent la moitié de la galerie de portraits qu’elle dresse. Mais elle le fait si bien…
Comme dans les tomes de Harry Potter, l’auteure décrit à la perfection l’Angleterre, ses mœurs, ses ambiances, sa culture. On s'y croirait.
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Vincent (Patrick Bruel), la quarantaine, va être père pour la première fois.
Cela s’annonce comme un dîner convivial, organisé chez Élisabeth (Valérie Benguigui) et Pierre (Charles Berling), sa sœur et son beau-frère. Il y retrouve également Claude (Guillaume de Tonquedec), un ami d’enfance.
En attendant l’arrivée d’Anna (Julie El Zein), sa jeune épouse en retard, on le presse de questions sur sa future paternité dans la bonne humeur générale… jusqu’à ce qu’il donne, fièrement, le prénom choisi pour l’enfant à naître.
Sa réponse plonge la famille dans la stupéfaction, et engendre le chaos.
« Le Prénom » devient finalement un révélateur qui va faire ressurgir les rancœurs de chacun.
Celui-ci étant souvent un indice social ou même politique, il va faire éclater les préjugés sociaux et politiques que même des amis peuvent avoir entre eux et que Vincent prend plaisir à exagérer, par provocation.
Les masques tombent alors.
« Le Prénom » n’en est pas moins une satire sociale réjouissante aux dialogues ciselés et personnellement, j'ai beaucoup aimé.
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LE CIMETIERE AMERICAIN A ROMAGNE SOUS MONTFAUCON(Meuse, 40 kms de VERDUN)LE PLUS GRAND CIMETIERE AMERICAIN D'EUROPE!(couvre 52 hectares)Première guerre mondiale14426 croix...
Il a marché à Romagne
Neil Armstrong est venu visiter l’an dernier, le cimetière américain de Meuse-Argonne. Un passage gardé secret comme le voulait l’intéressé.
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